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Star Wars : Rebellion
Titre anglais
Star Wars : Supremacy
Date de sortie
24/03/1998 (
)

Genre
Développement
Développement
Édition
Distribution en Espagne
Systèmes

Multijoueurs





#adaptfilm #curseur #decors2dbitmap #diplo #exploit #objets2dbitmap #sf #strategique

Depuis son apparition sur PC, la licence Star Wars n'en finit pas de déchaîner les passions à travers ses innombrables adaptations aux thématiques diversifiées. En 1998, la société LucasArts souhaite davantage encore étoffer son catalogue en éditant le tout premier jeu de stratégie 4X en temps réel inspiré de la Guerre des Étoiles. Star Wars Rebellion est né. Le jeu suit la trame scénaristique consécutive à la toute fin de l'épisode IV de la saga. L'Etoile Noire détruite et l'Ancienne République révolue, un combat sans merci oppose désormais les deux forces en présence.
Le joueur peut donc choisir d'intégrer l'Alliance Rebelle ou de rejoindre les rangs du redoutable Empire Galactique. Quel que soit le camp retenu, la finalité du jeu demeure identique : détruire le Q.G. adverse tout en capturant deux de ses personnages-clés. D'emblée, le jeu ne repose donc sur aucun système de campagnes pré-établies. Le joueur dispose de la liberté la plus totale pour mener à bien la mission qui lui est imposée à l'aide de moyens opérationnels propres à chaque faction. Il est possible de choisir entre trois niveaux de difficulté et d'opter pour un univers comportant des secteurs planétaires de dimension plus ou moins étendue.

Étape cruciale, la gestion des matières premières s'organise autour des mines et des raffineries. Leur exploitation octroie des points de maintenance indispensables à la création ainsi qu'à l'entretien des troupes et des infrastructures. Chaque planète d'un secteur renferme ses propres ressources accessibles, sous réserve de s'assurer la loyauté d'une population souvent versatile et toujours prompte à s'insurger contre le pouvoir en place.
Pour mener à bien l'ensemble des tâches nécessaires au contrôle des secteurs planétaires, le jeu met à disposition de nombreux personnages propres à chaque camp. Certains s'avèrent disponibles dès le début de la partie, d'autres protagonistes sont susceptibles de rejoindre une faction par l'intermédiaire des missions de recrutement. Chaque personnage possède des points de compétence dans le domaine du combat, de la diplomatie, de l'espionnage et du charisme. Certains d'entre eux peuvent par ailleurs se spécialiser dans la recherche et le développement.
Les unités spécialisées, quant à elles, sont à privilégier pour la mise en oeuvre de missions spécifiques consistant notamment en la capture ou l'élimination pure et simple d'un personnage adverse. A ceci s'ajoutent trois niveaux de commandement attribuables aux différents protagonistes, permettant ainsi de renforcer la puissance des effectifs terrestres ou des flottes spatiales. C'est en gardant ces principes à l'esprit qu'il convient donc de ne pas envoyer n'importe qui réaliser n'importe quoi n'importe où.
Du côté des Rebelles, c'est avec un plaisir non dissimulé que l'on affecte Luke Skywalker ou Leia Organa en mission, avec le risque toujours possible de voir un personnage kidnappé, blessé ou tué. L'Empire Galactique n'est pas en reste dès lors que l'asthmatique système respiratoire de Dark Vador vient évoquer le succès ou l'échec d'un objectif. La puissance de l'Empereur Palpatine en fait également un personnage très convoité, sous réserve de l'utiliser à bon escient.
Les joutes spatiales prennent place sur un module tactique 3D permettant au joueur de prendre le contrôle de sa flotte afin de la coordonner le plus efficacement possible. L'exercice s'avère néanmoins très délicat et l'on préférera dans bien des cas laisser l'ordinateur gérer lui-même l'issue d'une bataille. Tout l'intérêt du jeu repose sur la difficulté à anticiper les actions adverses et donc à s'y préparer, un blocus ou un soulèvement de dissidents pouvant mener à une catastrophe. Cette montée d'adrénaline face à l'inconnu renforce l'envie de parfaire sa stratégie. L'interface se compose pour partie de multiples fenêtres avec lesquelles il est nécessaire de constamment jongler. A ce titre, la Force semble avoir guidé les développeurs ayant eu la judicieuse idée d'intégrer un panneau permettant d'ajouter des raccourcis personnalisables vers les fenêtres les plus souvent utilisées. De même est rendue possible l'automatisation de certaines tâches, fonction fort utile lorsque l'on souhaite concentrer toute son attention sur des objectifs bien précis sans s'encombrer du superflu. Des modules de recherche permettent de localiser secteurs, infrastructures et personnages, tandis qu'une encyclopédie complète vient apporter des détails sur chaque environnement du jeu (planètes, personnages etc.). Licence oblige, la bande-son titille agréablement les oreilles en reprenant les thèmes musicaux désormais cultissimes de la célèbre saga. Apprécier toute la quintessence du jeu nécessite toutefois d'ingurgiter les 194 pages que contient le manuel. Celui-ci apporte en effet une somme considérable de détails techniques indispensables à la bonne maîtrise de l'interface et des différents éléments stratégiques en vigueur. L'expérience par l'erreur contribue par la suite à affiner le bon usage des mécaniques de jeu. Très exigeant, Star Wars Rebellion nécessite un investissement de tous les instants. C'est à ce prix que se révèle alors un jeu d'une richesse sans égal qu'il serait vain de présenter de façon totalement exhaustive tant il regorge de possibilités. La configuration des systèmes planétaires qui se renouvelle à chaque partie assure qui plus est une rejouabilité parfaite.

Oui certes, d'autres jeux bien plus actuels ont aujourd'hui la faveur des amateurs de stratégie/tactique. Pour autant, Star Wars Rebellion mérite indubitablement sa place parmi les 4X de référence. Par son univers et son original système de jeu centré sur une interface unique, le soft propose une alternative tout à fait crédible centrée sur l'univers de la Guerre des Étoiles.

Test réalisé par Cedehel sur une version du jeu patchée par GOG. Ce jeu n'est pas abandonware et les liens de téléchargement sont retirés. A noter que notre patch de traduction en français du jeu fonctionne sur toutes les versions anglaises (GOG, Steam, version CD-ROM, etc...).

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