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Qin : Tomb of the Middle Kingdom
Date de sortie
26/07/1996 (
)

Genre
Développement
Développement
Distribution aux États-Unis
Systèmes








#chine #curseur #decors2dmodel #fantastique #finsmultiples #objets2dmodel #vuesubj
Présentation du jeu
Chine populaire, 2010. L'histoire se déroule dans le futur (le jeu a été édité en 1995, c'est donc un bond de quinze ans vers le XXIe siècle que propose l'équipe de développement du jeu). La Chine est en proie à une guerre civile qui menace de la diviser en deux états antagonistes. Et les sismographes ont averti qu'un séisme majeur s'annonce de façon imminente. On parle d'une catastrophe supérieure à 8 sur l'échelle de Richter, avec des conséquences redoutables pour ce pays émergent. Le contexte est mauvais pour la communauté scientifique et archéologique qui attendait avec impatience le feu vert pour entamer des fouilles majeures autour du site où repose l'Empereur Qin Shi Huangdi, avec ses 6000 soldats de terre cuite et de bronze qui le protègent dans l'au-delà. Apparemment, le tombeau principal serait situé dans un rayon d'un mile et l'empereur serait enseveli avec tous ses secrets d'alchimiste. Tout semble indiquer que des découvertes majeures sont à faire. Malgré la tension politique et l'annonce du tremblement de terre, l'expédition est envoyée, financée par la communauté internationale mais surtout par Mega Media, une firme multinationale américaine dirigée par Hal Davis. Certains prétendent que cet homme est animé de motivations louables. D'autres prétendent le contraire... Vous faites partie de la mission. La terre tremble sous vos pieds et vous vous retrouvez au cœur du tombeau de l'empereur Qin. Armé de votre encyclopédie, de votre interpréteur et de votre bon sens, vous allez arpenter le mausolée sacré et chercher la sortie. Vous allez découvrir des mécanismes, des puzzles, des passages secrets, dans une ville souterraine où la légende évoque la présence de secrets pouvant modifier la face du monde. Et si l’élixir d'immortalité était vraiment présent près de la dépouille de Qin Shi Huangdi ?
Serez-vous le premier à sortir vivant du tombeau ?
Pour les joueurs qui ont déjà expérimenté un Myst-like, Qin ne déroge pas aux règles inventées par Cyan au début des années 90. Rappelons qu'un Myst-like, c'est un jeu d'exploration en vue à la première personne, dans un environnement où les indices et les lois qui régissent les lieux traversés constituent un secret que l'on doit percer, afin de réussir des puzzles et autres énigmes et d'ouvrir des zones d'exploration nouvelles.
L'observation constituera votre principale alliée : fouinez et fouillez partout, et inspectez coins et recoins en exploitant les cinq points cardinaux. Oui, cinq, pas quatre. Parce qu'en Chine, il y a le Centre, qui s'ajoute au Nord, à l'Est, à l'Ouest et au Sud. Enfin, la déduction logique et la prise en note des indices sont la voie royale qui mène à la fin du conte. Ah oui, parce qu'un Myst-like s'efforce de raconter une histoire, souvent dramatique d'ailleurs.
Bon, alors ? Quel gameplay ?
Le jeu a été diffusé en Amérique du Nord et dans les pays d'Europe du Nord, ceux où l'anglais est compris par la plupart des gens qui ne rechignent donc pas à jouer à un titre non traduit. Et même si les pays d'Europe méridionale ont été friands de la déferlante Myst, Time Warner Electronic Publishing n'a prévu de traduire son jeu ni en français ni en italien ni encore en espagnol. Le jeu est déjà considéré comme traduit du chinois vers l'anglais, ce qui n'est pas faux. Mais même pour quelqu'un de faible en anglais, le jeu est tout à fait jouable, d'autant qu'il n'y a pas de game over ni de mort (la pub de l'époque évoque des pièges mais ce n'est pas un Tomb Raider-like).
Le jeu se joue au clavier, à l'aide des flèches directionnelles ou du triangle z,q,s,d. L'écran d'accueil vous aiguille vers la page de sauvegarde ou de chargement d'une partie antérieure. L’icône Help vous donne des indications sur le gameplay, justement, et les préférences vous permettent d'effectuer les bons réglages de son ou de musique. Pendant le jeu, le curseur indique les directions possibles et prend la forme de l'action que vous devez effectuer : prendre, observer, agir... Le point central devient tout jaune lorsqu'il y a quelque chose à faire. Dans l'ensemble, l'interface est très intuitive. Les critiques ont toutefois émis des réserves sur les déplacements, à 90 degrés et trop peu rapides. Mais la carte, accessible depuis le bandeau au sommet de l'écran, comporte des raccourcis aussi utiles qu'agréables. Ce bandeau comporte aussi un onglet Encyclopédie qui rassemble des informations très utiles pour résoudre les énigmes (je pense à un puzzle Fen-Shui) mais également pour apprendre plein de choses sur l'empereur qui unifia la Chine en lui donnant son nom (en effet, Qin se prononce Tching). La carte, étriquée au début du jeu, devient de plus en plus grande. Cinq zones de plus en plus étendues sont à découvrir jusqu'au dénouement. Et même avec la carte sous la main, je ne saurais trop vous recommander de faire des croquis et des repérages.
Autre fonction accessible depuis le bandeau: l'Interpréteur. Une idée excellente que d'avoir imaginé cette fonction. Il suffit de cliquer sur l'onglet en entrant dans une pièce où se trouvent des idéogrammes et la traduction en anglais s'affiche. Cliquez à nouveau sur l'Interpréteur pour quitter la fonction.
Premiers clics dans l'aventure : attention au spoiler
Pour les plus réticents d'entre vous, les shakespearophobes hantés par la défaite de Trafalgar, voici les premières minutes de jeu afin de vous accompagner dans l'immersion et de vous donner envie de poursuivre l'aventure. Commencez par lire les cinq mails qui vous expliquent comment vous arrivez en Chine et quels dangers guettent ce pays. Une succession d'images vous indique que vous arrivez au fond du tombeau après une chute. Le ciel apparaît au milieu du cercle symbolisant la cheminée dans laquelle vous avez glissé. A l'aide des flèches directionnelles, vous regardez autour de vous. Un squelette gît non loin, ce qui n'est pas très engageant. Il vaut mieux essayer de trouver une sortie que d'attendre les secours, semble vous dire le tas d'ossements. Quelques poteries, des objets insolites que l'on peut observer attentivement en zoomant, mais rien de très utile dans cette partie de la tombe. Avant de quitter la pièce, des signes étranges, gravés sur le côté de la porte, attirent votre attention. Un petit clic sur l’Interpréteur et vous apprenez que cet idéogramme signifie mercure. Tiens, en cliquant sur le symbole, il s'allume. Vous sortez de la chambre funéraire et vous vous retrouvez avec une partie des statues de terre cuite de l'armée de Qin. Retournez-vous : sur le mur, un symbole à allumer : le feu. Vous allez au bout de l'allée et entrez dans une nouvelle salle. A peine arrivé, un gros rocher noir descend et obstrue le fond de la pièce. Retournez-vous : le symbole de l'eau est à allumer. Une fois que les trois symboles ont été allumés, le rocher disparaît, laissant un mécanisme de puzzle défiant votre sagacité. Un petit coup d’Interpréteur et le puzzle sera assez vite résolu : au centre, les deux symboles porte et séparer doivent être placés ensemble. Le rocher qui obstrue l'accès à l'esplanade se retire. Vous entendez la voix du conseiller de Qin, le fameux Lu, vous expliquer en chinois (propos traduits automatiquement et sous-titrés) que le mausolée a été construit en une trentaine d'années par des centaines de milliers d'ouvriers. Vous écarquillez les yeux et découvrez un décor grandiose, avec des roues hydrauliques à l'arrêt, des bâtiments abritant des secrets qui ne demandent qu'à se révéler à l'habile et au patient.
Dernière chose : après avoir traversé la rivière asséchée, vous gagnerez la maison rouge et entrerez dans la pièce où se trouve un dragon rouge sur une étagère. Zoomez sur le dragon et manipulez-le en le faisant tourner deux fois vers la gauche : vous apercevrez l'équipe de développement du jeu. Cet Easter Egg provient de la page de Qin sur MobyGames.
Quand Indiana Jones rencontre Myst
Qin a nécessité le talent et l'abnégation d'une trentaine de collaborateurs. Le projet du jeu a été mis en forme par une antenne de L.T.I. en Bulgarie. Parmi les collaborateurs d'Emil Chelebiev, on pourra citer Gabriel Dobrev dont la carrière est tout simplement magnifique, avec une participation sur plusieurs titres phares dont une implication sur la série Tropico. On pourra également mentionner Vesselin Handjiev, qui a créé la compagnie Black Sea Studio à la fin des années 1990. Ce noyau de développeurs a créé le studio Haemimont qui serait, apparemment, le vrai géniteur du jeu Qin. Toutefois, les crédits officiels du jeu en attribuent la paternité à Learn Technologies Interactive. L'équipe de développement "officielle", celle qui anime l'antenne new-yorkaise de L.T.I., se compose de Luyen Chou et de Laurent Stanevich. Abigail McEnroe a géré la partie encyclopédique et Leslie Horvitz a effectué le travail d'écriture du jeu. Le jeu est en chinois et en anglais, et la musique est signée Chen Yi et Zhou Long, qui ont utilisé des instruments traditionnels empruntés à la culture chinoise. Enregistrée dans un studio new-yorkais (Pilot Recording Studio), la bande-son est sublime, on peut parler d'un vrai travail d'orfèvre. A ceci il faut ajouter l'appui du studio View by View pour les graphismes en 3D. Un tour studieux sur la fiche de cette dernière société vous permettra d'y voir plus clair sur le rôle dévolu à chaque compagnie...
Dès sa sortie, le jeu a été encensé par la critique qui n'a pas hésité à user de superlatifs pour évoquer ce Myst-like plus beau que Myst. On a même évoqué des pièges qui rendraient le jeu difficile, mais celui-ci ne comporte pas d'action. Pub mensongère ou négligence des journalistes, peu importe. Si vous cherchez un Gameplay à la Indiana Jones ou à la Tomb Raider, passez votre chemin. Mais si vous cherchez un jeu où les énigmes nécessitent réflexion, déduction, tâtonnement, sans que le sablier ne vienne vous mettre la pression, Qin est le jeu qu'il vous faut. Un calepin, des crayons et l'envie de déguster chaque énigme résolue comme une petite gourmandise...
Conclusion
A la fin des années 1990, la Chine, et plus particulièrement sa période impériale, est à l'honneur dans de nombreux jeux d'aventure. Cryo a développé un ludo-éducatif à la gloire de la Cité Interdite, Sanctuary Woods a édité l'Enigme de Maître Lu, et la décennie s'achève avec Mystère au Palais d'été, qui mêle narration, aventure et poésie. Qin prend sa place parmi cette floraison de softs à la gloire de l'Empire du Milieu. La multiplication des titres inspirés de Myst, l'intérêt que suscitent l'exploration des vieilles pierres et le retour en force des légendes millénaires viennent coïncider avec ce désir de donner de la culture aux vidéojoueurs qu'illustrent des titres comme Opéra Fatal ou Aztec. Qin s'ancre à son temps : ce n'est pas un jeu révolutionnaire, mais il s'intègre à son époque comme l’épée au fourreau. Si vous voulez flâner dans des décors somptueux, si vous aimez sublimer les rêveries d'un promeneur solitaire avec des énigmes qui titillent votre sens de la déduction, foncez et engouffrez-vous dans ce must : une douzaine d'heures de bonheur et quatre fins à découvrir en fonction de vos choix. Non seulement vous en sortirez vivant, mais vous en ressortirez grandi. C'est peut-être ça, le secret de l'immortalité ?
Lancement
Le jeu a été testé avec bonheur, sans bugs, sur Virtual PC + Win 98. Je n'ai pas eu besoin d'activer de compatibilité avec Windows 95.
Je ne l'ai pas lancé avec DOSBox / D-Fend Reloaded. Sur certains forums, des gamers évoquent XP en mode de compatibilité Win 95 et 256 couleurs. Sur le site Planète Aventure, l'un des webmasters, Maitrelikao, que nous remercions, nous signale que le jeu passe sous XP. Cela en confirme la simplicité d'installation.
Non testé sous Vista, ne passe pas sous Win 7 64 bits.
Non testé sous Macintosh, mais le jeu est prévu pour Mac à en croire le manuel.
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Chine populaire, 2010. L'histoire se déroule dans le futur (le jeu a été édité en 1995, c'est donc un bond de quinze ans vers le XXIe siècle que propose l'équipe de développement du jeu). La Chine est en proie à une guerre civile qui menace de la diviser en deux états antagonistes. Et les sismographes ont averti qu'un séisme majeur s'annonce de façon imminente. On parle d'une catastrophe supérieure à 8 sur l'échelle de Richter, avec des conséquences redoutables pour ce pays émergent. Le contexte est mauvais pour la communauté scientifique et archéologique qui attendait avec impatience le feu vert pour entamer des fouilles majeures autour du site où repose l'Empereur Qin Shi Huangdi, avec ses 6000 soldats de terre cuite et de bronze qui le protègent dans l'au-delà. Apparemment, le tombeau principal serait situé dans un rayon d'un mile et l'empereur serait enseveli avec tous ses secrets d'alchimiste. Tout semble indiquer que des découvertes majeures sont à faire. Malgré la tension politique et l'annonce du tremblement de terre, l'expédition est envoyée, financée par la communauté internationale mais surtout par Mega Media, une firme multinationale américaine dirigée par Hal Davis. Certains prétendent que cet homme est animé de motivations louables. D'autres prétendent le contraire... Vous faites partie de la mission. La terre tremble sous vos pieds et vous vous retrouvez au cœur du tombeau de l'empereur Qin. Armé de votre encyclopédie, de votre interpréteur et de votre bon sens, vous allez arpenter le mausolée sacré et chercher la sortie. Vous allez découvrir des mécanismes, des puzzles, des passages secrets, dans une ville souterraine où la légende évoque la présence de secrets pouvant modifier la face du monde. Et si l’élixir d'immortalité était vraiment présent près de la dépouille de Qin Shi Huangdi ?

Pour les joueurs qui ont déjà expérimenté un Myst-like, Qin ne déroge pas aux règles inventées par Cyan au début des années 90. Rappelons qu'un Myst-like, c'est un jeu d'exploration en vue à la première personne, dans un environnement où les indices et les lois qui régissent les lieux traversés constituent un secret que l'on doit percer, afin de réussir des puzzles et autres énigmes et d'ouvrir des zones d'exploration nouvelles.
L'observation constituera votre principale alliée : fouinez et fouillez partout, et inspectez coins et recoins en exploitant les cinq points cardinaux. Oui, cinq, pas quatre. Parce qu'en Chine, il y a le Centre, qui s'ajoute au Nord, à l'Est, à l'Ouest et au Sud. Enfin, la déduction logique et la prise en note des indices sont la voie royale qui mène à la fin du conte. Ah oui, parce qu'un Myst-like s'efforce de raconter une histoire, souvent dramatique d'ailleurs.
Bon, alors ? Quel gameplay ?
Le jeu a été diffusé en Amérique du Nord et dans les pays d'Europe du Nord, ceux où l'anglais est compris par la plupart des gens qui ne rechignent donc pas à jouer à un titre non traduit. Et même si les pays d'Europe méridionale ont été friands de la déferlante Myst, Time Warner Electronic Publishing n'a prévu de traduire son jeu ni en français ni en italien ni encore en espagnol. Le jeu est déjà considéré comme traduit du chinois vers l'anglais, ce qui n'est pas faux. Mais même pour quelqu'un de faible en anglais, le jeu est tout à fait jouable, d'autant qu'il n'y a pas de game over ni de mort (la pub de l'époque évoque des pièges mais ce n'est pas un Tomb Raider-like).
Le jeu se joue au clavier, à l'aide des flèches directionnelles ou du triangle z,q,s,d. L'écran d'accueil vous aiguille vers la page de sauvegarde ou de chargement d'une partie antérieure. L’icône Help vous donne des indications sur le gameplay, justement, et les préférences vous permettent d'effectuer les bons réglages de son ou de musique. Pendant le jeu, le curseur indique les directions possibles et prend la forme de l'action que vous devez effectuer : prendre, observer, agir... Le point central devient tout jaune lorsqu'il y a quelque chose à faire. Dans l'ensemble, l'interface est très intuitive. Les critiques ont toutefois émis des réserves sur les déplacements, à 90 degrés et trop peu rapides. Mais la carte, accessible depuis le bandeau au sommet de l'écran, comporte des raccourcis aussi utiles qu'agréables. Ce bandeau comporte aussi un onglet Encyclopédie qui rassemble des informations très utiles pour résoudre les énigmes (je pense à un puzzle Fen-Shui) mais également pour apprendre plein de choses sur l'empereur qui unifia la Chine en lui donnant son nom (en effet, Qin se prononce Tching). La carte, étriquée au début du jeu, devient de plus en plus grande. Cinq zones de plus en plus étendues sont à découvrir jusqu'au dénouement. Et même avec la carte sous la main, je ne saurais trop vous recommander de faire des croquis et des repérages.
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Pour les plus réticents d'entre vous, les shakespearophobes hantés par la défaite de Trafalgar, voici les premières minutes de jeu afin de vous accompagner dans l'immersion et de vous donner envie de poursuivre l'aventure. Commencez par lire les cinq mails qui vous expliquent comment vous arrivez en Chine et quels dangers guettent ce pays. Une succession d'images vous indique que vous arrivez au fond du tombeau après une chute. Le ciel apparaît au milieu du cercle symbolisant la cheminée dans laquelle vous avez glissé. A l'aide des flèches directionnelles, vous regardez autour de vous. Un squelette gît non loin, ce qui n'est pas très engageant. Il vaut mieux essayer de trouver une sortie que d'attendre les secours, semble vous dire le tas d'ossements. Quelques poteries, des objets insolites que l'on peut observer attentivement en zoomant, mais rien de très utile dans cette partie de la tombe. Avant de quitter la pièce, des signes étranges, gravés sur le côté de la porte, attirent votre attention. Un petit clic sur l’Interpréteur et vous apprenez que cet idéogramme signifie mercure. Tiens, en cliquant sur le symbole, il s'allume. Vous sortez de la chambre funéraire et vous vous retrouvez avec une partie des statues de terre cuite de l'armée de Qin. Retournez-vous : sur le mur, un symbole à allumer : le feu. Vous allez au bout de l'allée et entrez dans une nouvelle salle. A peine arrivé, un gros rocher noir descend et obstrue le fond de la pièce. Retournez-vous : le symbole de l'eau est à allumer. Une fois que les trois symboles ont été allumés, le rocher disparaît, laissant un mécanisme de puzzle défiant votre sagacité. Un petit coup d’Interpréteur et le puzzle sera assez vite résolu : au centre, les deux symboles porte et séparer doivent être placés ensemble. Le rocher qui obstrue l'accès à l'esplanade se retire. Vous entendez la voix du conseiller de Qin, le fameux Lu, vous expliquer en chinois (propos traduits automatiquement et sous-titrés) que le mausolée a été construit en une trentaine d'années par des centaines de milliers d'ouvriers. Vous écarquillez les yeux et découvrez un décor grandiose, avec des roues hydrauliques à l'arrêt, des bâtiments abritant des secrets qui ne demandent qu'à se révéler à l'habile et au patient.
Dernière chose : après avoir traversé la rivière asséchée, vous gagnerez la maison rouge et entrerez dans la pièce où se trouve un dragon rouge sur une étagère. Zoomez sur le dragon et manipulez-le en le faisant tourner deux fois vers la gauche : vous apercevrez l'équipe de développement du jeu. Cet Easter Egg provient de la page de Qin sur MobyGames.

Qin a nécessité le talent et l'abnégation d'une trentaine de collaborateurs. Le projet du jeu a été mis en forme par une antenne de L.T.I. en Bulgarie. Parmi les collaborateurs d'Emil Chelebiev, on pourra citer Gabriel Dobrev dont la carrière est tout simplement magnifique, avec une participation sur plusieurs titres phares dont une implication sur la série Tropico. On pourra également mentionner Vesselin Handjiev, qui a créé la compagnie Black Sea Studio à la fin des années 1990. Ce noyau de développeurs a créé le studio Haemimont qui serait, apparemment, le vrai géniteur du jeu Qin. Toutefois, les crédits officiels du jeu en attribuent la paternité à Learn Technologies Interactive. L'équipe de développement "officielle", celle qui anime l'antenne new-yorkaise de L.T.I., se compose de Luyen Chou et de Laurent Stanevich. Abigail McEnroe a géré la partie encyclopédique et Leslie Horvitz a effectué le travail d'écriture du jeu. Le jeu est en chinois et en anglais, et la musique est signée Chen Yi et Zhou Long, qui ont utilisé des instruments traditionnels empruntés à la culture chinoise. Enregistrée dans un studio new-yorkais (Pilot Recording Studio), la bande-son est sublime, on peut parler d'un vrai travail d'orfèvre. A ceci il faut ajouter l'appui du studio View by View pour les graphismes en 3D. Un tour studieux sur la fiche de cette dernière société vous permettra d'y voir plus clair sur le rôle dévolu à chaque compagnie...
Dès sa sortie, le jeu a été encensé par la critique qui n'a pas hésité à user de superlatifs pour évoquer ce Myst-like plus beau que Myst. On a même évoqué des pièges qui rendraient le jeu difficile, mais celui-ci ne comporte pas d'action. Pub mensongère ou négligence des journalistes, peu importe. Si vous cherchez un Gameplay à la Indiana Jones ou à la Tomb Raider, passez votre chemin. Mais si vous cherchez un jeu où les énigmes nécessitent réflexion, déduction, tâtonnement, sans que le sablier ne vienne vous mettre la pression, Qin est le jeu qu'il vous faut. Un calepin, des crayons et l'envie de déguster chaque énigme résolue comme une petite gourmandise...

A la fin des années 1990, la Chine, et plus particulièrement sa période impériale, est à l'honneur dans de nombreux jeux d'aventure. Cryo a développé un ludo-éducatif à la gloire de la Cité Interdite, Sanctuary Woods a édité l'Enigme de Maître Lu, et la décennie s'achève avec Mystère au Palais d'été, qui mêle narration, aventure et poésie. Qin prend sa place parmi cette floraison de softs à la gloire de l'Empire du Milieu. La multiplication des titres inspirés de Myst, l'intérêt que suscitent l'exploration des vieilles pierres et le retour en force des légendes millénaires viennent coïncider avec ce désir de donner de la culture aux vidéojoueurs qu'illustrent des titres comme Opéra Fatal ou Aztec. Qin s'ancre à son temps : ce n'est pas un jeu révolutionnaire, mais il s'intègre à son époque comme l’épée au fourreau. Si vous voulez flâner dans des décors somptueux, si vous aimez sublimer les rêveries d'un promeneur solitaire avec des énigmes qui titillent votre sens de la déduction, foncez et engouffrez-vous dans ce must : une douzaine d'heures de bonheur et quatre fins à découvrir en fonction de vos choix. Non seulement vous en sortirez vivant, mais vous en ressortirez grandi. C'est peut-être ça, le secret de l'immortalité ?

Le jeu a été testé avec bonheur, sans bugs, sur Virtual PC + Win 98. Je n'ai pas eu besoin d'activer de compatibilité avec Windows 95.
Je ne l'ai pas lancé avec DOSBox / D-Fend Reloaded. Sur certains forums, des gamers évoquent XP en mode de compatibilité Win 95 et 256 couleurs. Sur le site Planète Aventure, l'un des webmasters, Maitrelikao, que nous remercions, nous signale que le jeu passe sous XP. Cela en confirme la simplicité d'installation.
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