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Dark Colony
Date de sortie
29/08/1997 (
)

Genre
Développement
Édition en Europe
Édition aux États-Unis
Ré-édition budget
Distribution en Espagne
Distribution en Italie
Systèmes






Multijoueurs



#curseur #decors2dbitmap #exploit #exterm #objets2dbitmap #sf #tempsreel #vuehaute
Avant-Propos
On a tous entendu parler de quelques dates clés pour l'histoire du jeu vidéo. La grande crise de 1983 qui envoya des milliers de jeux dans le désert américain ou encore l'effondrement de la bulle internet qui frappa durement les grandes compagnies. Entre ces deux dates, quelques années furent particulièrement marquantes dans le bon sens du terme. Pour la stratégie en temps réel, ce sont les années s'étalant de 1995 à 1998.
La toile de fond
Quelle mouche avait donc piqué pratiquement tous les développeurs ? Ils firent en même temps une série impressionnante de jeux dans la même veine. Retour dans les années 90.
Les jeux de rôle ont eu pendant des années le vent en poupe. Puis ce fut au tour des jeux de stratégie/gestion (sans faire disparaître les JDR). Leurs deux enfants, ce sont sans doute les 4X et la stratégie en temps réel, héritant de la plupart de leurs traits.
En 1996, les joueurs acclamèrent les extensions de quelques titres majeurs à l'image de Command and Conquer et Warcraft 2. Ils allaient dominer le genre en lui imprimant la plupart des caractéristiques que lui connaissons toujours : utilisation des ressources pour construire des unités, action en temps réel, possibilité du multi-joueur. A la fin de l'âge d'or du STR, Dark Colony allait essayer de se frayer un chemin dans la cour des grands.
L'histoire
La thématique est éculée et binaire. L'introduction vous en donne la trame : vous êtes opposé à des méchants aliens pas beaux ressemblant à la créature de Roswell (le scénario s'y réfère d'ailleurs explicitement). Nous voilà face à de la STR basique : toutes vos actions (exploration, exploitation) seront mises au service de l'extermination de l'ennemi. Pas de négociation, pas de discussion, place au combat !
Une fois passée l'introduction, vous choisirez votre nom et surtout votre camp. Serez-vous un humain commandant des unités d'infanterie possédant des armures digne de Judge Dredd ou un Grey ?
Allez, partons à l'assaut de l'Humanité ! Sous forme de texte, on nous (ré)explique l'histoire. Vous venez de planètes surpeuplées à la recherche d'un nouvel endroit à coloniser. Vous avez des vues sur Mars. Vous avez laissé les humains s'y installer et terraformer la planète. En 2137, c'est l'heure de rafler la mise et d'expulser les Hommes de là...
Et côté humain, c'est à peu près la même histoire : terre surpeuplée, manque de ressources et les corporations avides et désunies... puis c'est la rencontre avec des Greys hostiles. Tout juste insiste-t-on plus sur la source d'énergie qui servira de base dans le jeu : le Petra-7. Le Petra-7, c'est la monnaie locale, on commande ses nouvelles troupes grâce à cela. Dark Colony n'innove donc pas pour un sou. Dans un genre qui commencé à être balisé, il fait le métier et rien de plus. Les créateurs du jeu ont été avares dans les différentes possibilités de choix des factions tout comme des bâtiments : c'est le reproche le plus fréquent adressé à l'époque. Pire, les unités des deux peuples se ressemblent beaucoup trop : c'est le pile et face d'une même pièce.
Les mécaniques du jeu
Les mécaniques du jeu sont aussi convenues. On trouvera rapidement ses marques sans avoir besoin du manuel ou d'un didacticiel. Depuis Dune II, on s'est habitué à avoir une carte à partir de laquelle on va progresser. Le brouillard de guerre se lèvera de manière progressive.
Sur votre base, vous pourrez construire différents types d'unités qui se battent toujours suivant le principe du « pierre, papier, ciseau ». L'ensemble est conforme aux standards attendus pour ce type de jeu. Pour ajouter un peu de piment, il faudra veiller à ce que le chef d'unité survive, faute de quoi il faudra recommencer la mission. Car ici, on ne meurt pas : on refait la même mission encore et encore jusqu'à y parvenir. L'I.A. est comme souvent défaillante. Ne comptez pas une fois le largage de vos troupes au point de renfort sur une quelconque prise d'initiatives : ils resteront là devant l'ennemi sans ouvrir le feu. C'est assez caractéristiques des jeux de l'époque.
Dès la mission deux, la difficulté augmente de manière spectaculaire. Mais là encore, les habitués passeront le cap sans encombre : le jeu fonctionne selon un principe d'aggro. Si vous approchez vos unités de manière suffisamment proches, elles se mettront à tirer sur l'ennemi sans qu'il réplique car on n'est pas encore dans sa zone d'aggro. Cette tactique, comme le fait de le contourner les unités ennemies, et de le prendre à revers, constitue un des grands classiques du genre.
Baston gore et ambiance inquiétante
Dark Colony, ce n'est pas vraiment de la poésie. Les concepteurs du jeu ont volontairement donné un aspect gore au jeu. Dès que vous abattez un ennemi (et ça tombe par dizaines), le sang gicle de partout. Si vous prenez les Humains, le discours pour inspirer vos troupes est : « faîtes les souffrir ! ». On a connu plus charitable !
La partie stratégique a volontairement été limitée pour privilégier l'action. C'est un choix surprenant lorsque l'on sait que le titre est signé SSI, la compagnie qui a signé l'un des meilleurs jeu de stratégie/guerre de la décennie avec Panzer General.
Les sons donnent une ambiance inquiétante entrecoupée par des bruits de mitrailleuses de vos soldats. Bref, Dark Colony, c'est une atmosphère comme on la retrouve aujourd'hui dans des films d'horreur ou de zombies. L'ensemble était donc suffisamment décalé pour offrir un jeu différent de la kyrielle de concurrents apparus à l'époque. Il visait un public jeune avide d'un peu de nouveauté mais il a été balayé par la tornade Starcraft paru l'année suivante.
Pour tous ceux qui ne connaissent pas encore le genre STR, nous vous conseillons de démarrer par Dune II et/ou Warcraft 2. Pour ceux qui possèdent déjà une expérience en la matière, le jeu est solide et vous permettra de passer quelques dizaines d'heure de jeu agréablement pour peu que l'ambiance sanguinolente/gore ne vous rebute pas.
Lancement
Jeu testé sans bug avec VPC et Win 98, et avec PCem et Win 98.
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On a tous entendu parler de quelques dates clés pour l'histoire du jeu vidéo. La grande crise de 1983 qui envoya des milliers de jeux dans le désert américain ou encore l'effondrement de la bulle internet qui frappa durement les grandes compagnies. Entre ces deux dates, quelques années furent particulièrement marquantes dans le bon sens du terme. Pour la stratégie en temps réel, ce sont les années s'étalant de 1995 à 1998.

Quelle mouche avait donc piqué pratiquement tous les développeurs ? Ils firent en même temps une série impressionnante de jeux dans la même veine. Retour dans les années 90.
Les jeux de rôle ont eu pendant des années le vent en poupe. Puis ce fut au tour des jeux de stratégie/gestion (sans faire disparaître les JDR). Leurs deux enfants, ce sont sans doute les 4X et la stratégie en temps réel, héritant de la plupart de leurs traits.
En 1996, les joueurs acclamèrent les extensions de quelques titres majeurs à l'image de Command and Conquer et Warcraft 2. Ils allaient dominer le genre en lui imprimant la plupart des caractéristiques que lui connaissons toujours : utilisation des ressources pour construire des unités, action en temps réel, possibilité du multi-joueur. A la fin de l'âge d'or du STR, Dark Colony allait essayer de se frayer un chemin dans la cour des grands.

La thématique est éculée et binaire. L'introduction vous en donne la trame : vous êtes opposé à des méchants aliens pas beaux ressemblant à la créature de Roswell (le scénario s'y réfère d'ailleurs explicitement). Nous voilà face à de la STR basique : toutes vos actions (exploration, exploitation) seront mises au service de l'extermination de l'ennemi. Pas de négociation, pas de discussion, place au combat !
Une fois passée l'introduction, vous choisirez votre nom et surtout votre camp. Serez-vous un humain commandant des unités d'infanterie possédant des armures digne de Judge Dredd ou un Grey ?
Allez, partons à l'assaut de l'Humanité ! Sous forme de texte, on nous (ré)explique l'histoire. Vous venez de planètes surpeuplées à la recherche d'un nouvel endroit à coloniser. Vous avez des vues sur Mars. Vous avez laissé les humains s'y installer et terraformer la planète. En 2137, c'est l'heure de rafler la mise et d'expulser les Hommes de là...
Et côté humain, c'est à peu près la même histoire : terre surpeuplée, manque de ressources et les corporations avides et désunies... puis c'est la rencontre avec des Greys hostiles. Tout juste insiste-t-on plus sur la source d'énergie qui servira de base dans le jeu : le Petra-7. Le Petra-7, c'est la monnaie locale, on commande ses nouvelles troupes grâce à cela. Dark Colony n'innove donc pas pour un sou. Dans un genre qui commencé à être balisé, il fait le métier et rien de plus. Les créateurs du jeu ont été avares dans les différentes possibilités de choix des factions tout comme des bâtiments : c'est le reproche le plus fréquent adressé à l'époque. Pire, les unités des deux peuples se ressemblent beaucoup trop : c'est le pile et face d'une même pièce.

Les mécaniques du jeu sont aussi convenues. On trouvera rapidement ses marques sans avoir besoin du manuel ou d'un didacticiel. Depuis Dune II, on s'est habitué à avoir une carte à partir de laquelle on va progresser. Le brouillard de guerre se lèvera de manière progressive.
Sur votre base, vous pourrez construire différents types d'unités qui se battent toujours suivant le principe du « pierre, papier, ciseau ». L'ensemble est conforme aux standards attendus pour ce type de jeu. Pour ajouter un peu de piment, il faudra veiller à ce que le chef d'unité survive, faute de quoi il faudra recommencer la mission. Car ici, on ne meurt pas : on refait la même mission encore et encore jusqu'à y parvenir. L'I.A. est comme souvent défaillante. Ne comptez pas une fois le largage de vos troupes au point de renfort sur une quelconque prise d'initiatives : ils resteront là devant l'ennemi sans ouvrir le feu. C'est assez caractéristiques des jeux de l'époque.
Dès la mission deux, la difficulté augmente de manière spectaculaire. Mais là encore, les habitués passeront le cap sans encombre : le jeu fonctionne selon un principe d'aggro. Si vous approchez vos unités de manière suffisamment proches, elles se mettront à tirer sur l'ennemi sans qu'il réplique car on n'est pas encore dans sa zone d'aggro. Cette tactique, comme le fait de le contourner les unités ennemies, et de le prendre à revers, constitue un des grands classiques du genre.

Dark Colony, ce n'est pas vraiment de la poésie. Les concepteurs du jeu ont volontairement donné un aspect gore au jeu. Dès que vous abattez un ennemi (et ça tombe par dizaines), le sang gicle de partout. Si vous prenez les Humains, le discours pour inspirer vos troupes est : « faîtes les souffrir ! ». On a connu plus charitable !
La partie stratégique a volontairement été limitée pour privilégier l'action. C'est un choix surprenant lorsque l'on sait que le titre est signé SSI, la compagnie qui a signé l'un des meilleurs jeu de stratégie/guerre de la décennie avec Panzer General.
Les sons donnent une ambiance inquiétante entrecoupée par des bruits de mitrailleuses de vos soldats. Bref, Dark Colony, c'est une atmosphère comme on la retrouve aujourd'hui dans des films d'horreur ou de zombies. L'ensemble était donc suffisamment décalé pour offrir un jeu différent de la kyrielle de concurrents apparus à l'époque. Il visait un public jeune avide d'un peu de nouveauté mais il a été balayé par la tornade Starcraft paru l'année suivante.
Pour tous ceux qui ne connaissent pas encore le genre STR, nous vous conseillons de démarrer par Dune II et/ou Warcraft 2. Pour ceux qui possèdent déjà une expérience en la matière, le jeu est solide et vous permettra de passer quelques dizaines d'heure de jeu agréablement pour peu que l'ambiance sanguinolente/gore ne vous rebute pas.

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