Contact
Partenariats
Liens sélectionnés

Harry Potter à l'école des sorciers
Titre américain
Harry Potter and the Sorcerer's Stone
Titre anglais
Harry Potter and the Philosopher's Stone
Titre allemand
Harry Potter und der Stein der Weisen
Titre néerlandais
Harry Potter en de Steen der Wijzen
Titre espagnol
Harry Potter y la Piedra Filosofal
Titre italien
Harry Potter E La Pietra Filosofale
Titre portugais
Harry Potter e a Pedra Filosofal
Titre finnois
Harry Potter ja Viisasten Kivi
Titre suédois
Harry Potter och De Vises Sten
Titre japonais
Harry Potter to Kenja no Ishi
Série
Date de sortie
15/11/2001 (
)

Genre
Développement
Adaptation française
Édition
Édition (Mac)
Systèmes






#adaptlivre #decors3dtext #ecole #enfant #fantasy #objets3dtext #scrollmulti #sorcier #vuedos
De Privet Drive à Poudlard
L'histoire de Harry Potter, tout le monde la connaît. Enfin, tous ceux qui ont vu le film "Harry Potter à l'école des sorciers". Mais ceux qui ont également lu le premier des sept romans de JK Rowling ont dû essuyer quelques larmes de frustration, tant il est vrai que le film escamote la plupart des détails du livre. C'est en pleine vague de Pottermania que débarque cette adaptation du film ET du livre, juste pour les Fêtes de fin d'année. Le grand public devait découvrir cette histoire moderne de Cendrillon (ou de Cosette) qu'un Jean Valjean loufoque (Hagrid) vient arracher des griffes des Thénardier/ Dursley, dans la maison de banlieue, au 4, Privet Drive, où avait grandi l'orphelin détesté par cette famille non désirée. Pour ses 11 ans, le petit Potter découvre qu'il est le survivant d'une terrible tragédie qui fait de lui une légende vivante. Et apprend en outre qu'il est un sorcier doué de pouvoirs au potentiel extraordinaire, et qu'il va se rendre dans une prestigieuse école de magie, à Poudlard, pour espérer gravir les échelons vers le diplôme d'Auror. Le jeu commence à l'arrivée de Harry dans les murs de Poudlard, et vous emmène de fil en aiguille jusqu'au dénouement final, entre le Couloir Interdit et le lieu où l'attend celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Et pour ceux qui n'ont ni lu ni vu les aventures du sorcier, suivez le jeu, tout est linéaire et ponctué de cinématiques qui relaient la partie narrative dévolue au lecteur / spectateur.
Harry, c'est quoi cette odeur ?
Le jeu se joue de façon très classique, pour qui est habitué aux jeux de plates-formes de cette grande époque. Vous arpentez des couloirs jalonnés de pièges et d'énigmes, et utilisez les sorts nécessaires pour avancer jusqu'à la cinématique qui fait progresser l'histoire. Les énigmes sont toujours empruntées au gameplay des jeux du style Tomb Raider, avec une difficulté très relative, hein, car le jeu s'adresse d'abord au public juvénile des aventures du sorcier à lunettes. Le plus souvent, il faudra activer l'artefact ou le mécanisme qui débloque votre accès. Des ennemis assez faciles à battre vont ponctuer votre chemin, et des pièces secrètes seront à trouver, ainsi que des dragées de Bertie Crochu. Il est aussi question de 25 cartes de sorciers et sorcières célèbres à collectionner, histoire de pimenter une progression rapide et trop linéaire. Cependant, ce classicisme comporte des éléments originaux. Tout d'abord, les dragées que vous ramassez ont une signification, qui se dévoile à la fin du jeu, juste avant le générique ultime. Vous apprendrez que cette collection de dragées, que vous échangez contre des cartes, correspond à une finalité qui n'existe pas dans l'oeuvre de JK Rowling, mais qui donne une cohérence à la trame du jeu. Autre point original, on peut trouver dommage de ne commencer l'aventure qu'à Poudlard, avec un récit sous forme de vignettes qui résume les premiers chapitres de l'oeuvre livresque, mais rien n'est ensuite négligé : Peeves, l'esprit frappeur qui n'aime pas les élèves de première année, que l'on ne trouve pas dans l'adaptation cinématographique, viendra jouer les trublions, et parfois à votre avantage. Les cours de Flitwick, de Bibine, de Professeur Chourave et bien entendu, de l'inénarrable Rogue, entrecoupés de passages directement empruntés au roman, viennent raviver l'enchantement de ceux qui ont lu le livre. Les graphismes enchanteurs, plutôt bien conservés 17 ans après (ce test est écrit en août 2018) sont les meilleurs (avant l'arrivée de la version développée pour la PS2 en 2003). Et les thèmes musicaux épousent parfaitement les décors et les lieux que vous arpentez. Alors oui, le jeu n'invente rien de très neuf, l'aventure peut se boucler rapidement pour un hardcore gamer, mais ce jeu est finalement l'une des adaptations les plus fidèles de l'oeuvre originale. Et les actions alternent bien les épisodes de couloirs avec les face-à-face avec un boss (Peeves, Touffu,Quirrell), les moments d'action (la course devant le Troll) et les matches de Quidditch. A ce propos, vous pouvez vous entraîner à attraper le Vif d'Or ou concourir en championnat de Quidditch, ce qui permet un prolongement de l'aventure. Et saupoudrez l'ensemble d'un zeste d'humour, avec des réparties issues du livre et/ou du film (la scène de l'arrivée du Troll dans les toilettes des filles ^^), et vous tenez un des meilleurs jeux familiaux de l'année 2001 !
Tout ce monde rien que pour toi, Harry !
La licence du petit Sorcier a échu au studio de cinéma Warner Bros. Consciente de la poule aux oeufs d'or que renferme l'univers de JK Rowling, la Major a confié les produits dérivés vidéoludiques à Louise McTighe et Brett Skogen, et ce sont ces deux personnes qui ont produit l'adaptation sur consoles et sur PC. Si Electronic Arts tient la dragée haute avec les droits d'édition sur tous les supports, la Warner a voulu que le jeu coincide avec l'arrivée du film sur grand écran, précisément dans les semaines qui précédèrent Noël. Du coup, ce sont quatre studios qui ont travaillé pour tenir ce cahier des charges particulièrement âpre : - La version PC et Macintosh a été finalisée par KnowWonder. Et rien que pour ce premier jeu de la saga, une centaine de collaborateurs ont cravaché sans relâche pour mettre ce jeu à la disposition du Père Noël dans les bons délais. - La version GameBoy Color et GBA provient d'un studio-jumeau de KnowWonder : Griptonite, Inc, qui est en fait l'héritier de Realtime Associates Seattle Division. - Et quant à la version de la Playstation, c'est le studio Amaze, celui qui a racheté Griptonite depuis 1999 (et qui noyaute KnowWonder) qui en est le responsable. - Deux ans plus tard, c'est Argonaut, le studio qui a travaillé sur le petit crocodile Croc, qui a apporté son savoir-faire pour la version PS2. Au total, toutes plates-formes confondues, ce sont près de deux cents personnes qui ont travaillé sur ce jeu, et bon nombre s'apprêtent à rempiler pour l'opus suivant, déjà programmé pour l'automne 2002. Parmi cette équipe composée de vieux briscards et de jeunes débutants, outre Jeremy Soule on retiendra les deux directeurs de KnowWonder (Elisabeth Walkey, la véritable coordinatrice de l'équipe créative) et d'Amaze Entertainment (Phillip Trumbo, fer de lance de la partie financière de ce projet pharaonique). Parmi les designers, si un nom devait sortir du lot, ce serait Gregory A. MacMartin, qui a fait ses premiers pas sur Radix ou bien Homeworld. Jason Zayas est un vétéran de chez Sierra, qui a dirigé l'équipe animation sur Leisure Suit Larry : Love for Sail. On lui doit aussi sa participation aux graphismes de Torin s Passage ou de Gabriel Knight 3. Il apparaît aux crédits de ce jeu où il a travaillé sur les décors de Poudlard. C'est la clé de ce jeu culte, les décors : des Caves où Rogue concocte ses potions aux serres du Professeur Chourave, de la Forêt Interdite au sommet de la Tour où patrouille un certain Rusard flanqué de sa Miss Teigne, tout cet univers a été redessiné par l'équipe noyautée par Zayas. Michael Lankerovich est un des programmeurs du jeu, qui a travaillé sur la série Need for Speed et qui a lâché Electronic Arts Canada pour entrer chez KnowWonder à cette occasion. Bien sûr, ce ne sont là que quelques noms parmi des dizaines d'autres, avec des doubleurs de génie pour tous les pays du monde industrialisé, des contributeurs à foison. Un travail magnifique a également été réalisé par les arrangeurs sonores tel Mark Yeend, avec le bruit du sort qui frappe sa cible, les dragées qui explosent, les pas qui résonnent sur les dalles humides. Quand magie rime avec économie, ça fait nécessairement des royalties.
Conclusion
Harry Potter aurait pu s'orienter vers un vrai jeu d'aventure pour les juniors, dans la veine d'un opus du Club des Cinq ou de Ronya. Mais le parti-pris aura été de développer un jeu de plates-formes comme il en existait des dizaines vers l'an 2000. Un parti-pris de facilité, d'exploitation éhontée de la licence juteuse ? Oui, sans nul doute, on n'allait pas payer une licence exorbitante pour risquer de développer un jeu aux accents de fiasco. Pourtant, la magie prend dès les premières minutes, avec le tutoriel de Fred et Georges Weasley : escalader, sauter, éviter Peeves le boulet, et récupérer ses premières dragées de Bertie Crochu. Le cours de Flitwick et le sortilège de Flipendo laissent entrevoir une aventure qui reprend peu à peu toute sa place en exploitant les éléments de l'histoire. Le dosage est équilibré entre moments d'exploration des couloirs labyrinthiques et épreuves utilisant rapidité et sang-froid. On ne s'ennuie pas une minute et on trouvera que le temps est passé bien vite, lorsque le dénouement arrive, après environ 5 heures de jeu (voire davantage). Un très beau jeu de plates-formes, aux graphismes magnifiques (question de goût, mais votre testeur préfère mille fois ceux du PC que la version Playstation), avec une musique envoûtante. On regrettera juste que l'on n'ait pas opté pour des niveaux de difficulté, mais cette carence est compensée par l'absence de mini-jeux inutiles que beaucoup de studios mettaient en place dans les jeux à licence, pour allonger artificiellement la durée de vie. Ici, tout est beau, tout est fluide. Le jeu qui lance la légende d'une saga. Attrape ça, Harry, c'est un Vif d'Or, euh, un Abandonware d'or !
Version automatique
Nos magiciens de l'abandonware facile ont crée une version automatique dont la simplicité tient en trois mots : téléchargez, installez, jouez !
Lancement
Pour les puristes, le jeu a été conçu pour tourner sous Win 95 et Win 98. Cependant, j'ai testé le jeu sous Win 7 et 64 bits sans encombres. Attention au temps de chargement, particulièrement long (chez moi en tout cas). Soit depuis l'exe à partir du Disque D (réel ou émulé) soit à partir d'un double-clic sur le raccourci du bureau, vous allez lancer le jeu. Ne touchez plus à rien sous peine de tout bloquer en relançant la procédure. Chez moi, le jeu se lance en plein écran (16 bits, résolution 600 X 800) deux à cinq minutes après avoir été activé. Cela vous laisse le temps de consulter vos mails ^^.Vous pouvez aussi utiliser la version automatique. Bon amusement.
Attention au bug rédhibitoire !
Q-Bert nous signale ce bug et la façon de le contourner. Juste après avoir appris le sort Lumos, on se retrouve à suivre des couloirs. Si on casse un vase pour récupérer une dragée pour les frères Weasley, les débris restent en l'air, et quand on déclenche peu après l'apparition des plate-formes jaunes avec le sort Lumos sur une gargouille, la dernière plate-forme ne monte pas assez à cause des débris et on ne peut pas continuer le jeu. Le pire, c'est qu'il y a un livre de sauvegarde juste au niveau de la gargouille, et que si on a le malheur de sauvegarder alors que les débris du vase sont en l'air, on reprend le jeu forcément dans les mêmes conditions. On est alors forcé de reprendre au tout début, ce qui n'est pas rien car on apprend Lumos autour de la moitié du jeu ! Après avoir appris le sort Lumos, ne casser les vases qu'une fois les 3 plateformes jaunes en place.
Complétez cette fiche
Vous avez des screenshots, un avis personnel, des fichiers que nous ne possédons pas et qui concernent ce jeu ? Vous avez remarqué une erreur dans nos textes ?
Dans ce cas, aidez-nous à améliorer cette fiche : en nous contactant via le forum.
Des questions ? besoin d'aide ?
Vous pouvez trouver de nombreuses informations et vous pourrez poser des questions à la communauté en allant sur notre forum : Abandonware Forums.

L'histoire de Harry Potter, tout le monde la connaît. Enfin, tous ceux qui ont vu le film "Harry Potter à l'école des sorciers". Mais ceux qui ont également lu le premier des sept romans de JK Rowling ont dû essuyer quelques larmes de frustration, tant il est vrai que le film escamote la plupart des détails du livre. C'est en pleine vague de Pottermania que débarque cette adaptation du film ET du livre, juste pour les Fêtes de fin d'année. Le grand public devait découvrir cette histoire moderne de Cendrillon (ou de Cosette) qu'un Jean Valjean loufoque (Hagrid) vient arracher des griffes des Thénardier/ Dursley, dans la maison de banlieue, au 4, Privet Drive, où avait grandi l'orphelin détesté par cette famille non désirée. Pour ses 11 ans, le petit Potter découvre qu'il est le survivant d'une terrible tragédie qui fait de lui une légende vivante. Et apprend en outre qu'il est un sorcier doué de pouvoirs au potentiel extraordinaire, et qu'il va se rendre dans une prestigieuse école de magie, à Poudlard, pour espérer gravir les échelons vers le diplôme d'Auror. Le jeu commence à l'arrivée de Harry dans les murs de Poudlard, et vous emmène de fil en aiguille jusqu'au dénouement final, entre le Couloir Interdit et le lieu où l'attend celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Et pour ceux qui n'ont ni lu ni vu les aventures du sorcier, suivez le jeu, tout est linéaire et ponctué de cinématiques qui relaient la partie narrative dévolue au lecteur / spectateur.

Le jeu se joue de façon très classique, pour qui est habitué aux jeux de plates-formes de cette grande époque. Vous arpentez des couloirs jalonnés de pièges et d'énigmes, et utilisez les sorts nécessaires pour avancer jusqu'à la cinématique qui fait progresser l'histoire. Les énigmes sont toujours empruntées au gameplay des jeux du style Tomb Raider, avec une difficulté très relative, hein, car le jeu s'adresse d'abord au public juvénile des aventures du sorcier à lunettes. Le plus souvent, il faudra activer l'artefact ou le mécanisme qui débloque votre accès. Des ennemis assez faciles à battre vont ponctuer votre chemin, et des pièces secrètes seront à trouver, ainsi que des dragées de Bertie Crochu. Il est aussi question de 25 cartes de sorciers et sorcières célèbres à collectionner, histoire de pimenter une progression rapide et trop linéaire. Cependant, ce classicisme comporte des éléments originaux. Tout d'abord, les dragées que vous ramassez ont une signification, qui se dévoile à la fin du jeu, juste avant le générique ultime. Vous apprendrez que cette collection de dragées, que vous échangez contre des cartes, correspond à une finalité qui n'existe pas dans l'oeuvre de JK Rowling, mais qui donne une cohérence à la trame du jeu. Autre point original, on peut trouver dommage de ne commencer l'aventure qu'à Poudlard, avec un récit sous forme de vignettes qui résume les premiers chapitres de l'oeuvre livresque, mais rien n'est ensuite négligé : Peeves, l'esprit frappeur qui n'aime pas les élèves de première année, que l'on ne trouve pas dans l'adaptation cinématographique, viendra jouer les trublions, et parfois à votre avantage. Les cours de Flitwick, de Bibine, de Professeur Chourave et bien entendu, de l'inénarrable Rogue, entrecoupés de passages directement empruntés au roman, viennent raviver l'enchantement de ceux qui ont lu le livre. Les graphismes enchanteurs, plutôt bien conservés 17 ans après (ce test est écrit en août 2018) sont les meilleurs (avant l'arrivée de la version développée pour la PS2 en 2003). Et les thèmes musicaux épousent parfaitement les décors et les lieux que vous arpentez. Alors oui, le jeu n'invente rien de très neuf, l'aventure peut se boucler rapidement pour un hardcore gamer, mais ce jeu est finalement l'une des adaptations les plus fidèles de l'oeuvre originale. Et les actions alternent bien les épisodes de couloirs avec les face-à-face avec un boss (Peeves, Touffu,Quirrell), les moments d'action (la course devant le Troll) et les matches de Quidditch. A ce propos, vous pouvez vous entraîner à attraper le Vif d'Or ou concourir en championnat de Quidditch, ce qui permet un prolongement de l'aventure. Et saupoudrez l'ensemble d'un zeste d'humour, avec des réparties issues du livre et/ou du film (la scène de l'arrivée du Troll dans les toilettes des filles ^^), et vous tenez un des meilleurs jeux familiaux de l'année 2001 !

La licence du petit Sorcier a échu au studio de cinéma Warner Bros. Consciente de la poule aux oeufs d'or que renferme l'univers de JK Rowling, la Major a confié les produits dérivés vidéoludiques à Louise McTighe et Brett Skogen, et ce sont ces deux personnes qui ont produit l'adaptation sur consoles et sur PC. Si Electronic Arts tient la dragée haute avec les droits d'édition sur tous les supports, la Warner a voulu que le jeu coincide avec l'arrivée du film sur grand écran, précisément dans les semaines qui précédèrent Noël. Du coup, ce sont quatre studios qui ont travaillé pour tenir ce cahier des charges particulièrement âpre : - La version PC et Macintosh a été finalisée par KnowWonder. Et rien que pour ce premier jeu de la saga, une centaine de collaborateurs ont cravaché sans relâche pour mettre ce jeu à la disposition du Père Noël dans les bons délais. - La version GameBoy Color et GBA provient d'un studio-jumeau de KnowWonder : Griptonite, Inc, qui est en fait l'héritier de Realtime Associates Seattle Division. - Et quant à la version de la Playstation, c'est le studio Amaze, celui qui a racheté Griptonite depuis 1999 (et qui noyaute KnowWonder) qui en est le responsable. - Deux ans plus tard, c'est Argonaut, le studio qui a travaillé sur le petit crocodile Croc, qui a apporté son savoir-faire pour la version PS2. Au total, toutes plates-formes confondues, ce sont près de deux cents personnes qui ont travaillé sur ce jeu, et bon nombre s'apprêtent à rempiler pour l'opus suivant, déjà programmé pour l'automne 2002. Parmi cette équipe composée de vieux briscards et de jeunes débutants, outre Jeremy Soule on retiendra les deux directeurs de KnowWonder (Elisabeth Walkey, la véritable coordinatrice de l'équipe créative) et d'Amaze Entertainment (Phillip Trumbo, fer de lance de la partie financière de ce projet pharaonique). Parmi les designers, si un nom devait sortir du lot, ce serait Gregory A. MacMartin, qui a fait ses premiers pas sur Radix ou bien Homeworld. Jason Zayas est un vétéran de chez Sierra, qui a dirigé l'équipe animation sur Leisure Suit Larry : Love for Sail. On lui doit aussi sa participation aux graphismes de Torin s Passage ou de Gabriel Knight 3. Il apparaît aux crédits de ce jeu où il a travaillé sur les décors de Poudlard. C'est la clé de ce jeu culte, les décors : des Caves où Rogue concocte ses potions aux serres du Professeur Chourave, de la Forêt Interdite au sommet de la Tour où patrouille un certain Rusard flanqué de sa Miss Teigne, tout cet univers a été redessiné par l'équipe noyautée par Zayas. Michael Lankerovich est un des programmeurs du jeu, qui a travaillé sur la série Need for Speed et qui a lâché Electronic Arts Canada pour entrer chez KnowWonder à cette occasion. Bien sûr, ce ne sont là que quelques noms parmi des dizaines d'autres, avec des doubleurs de génie pour tous les pays du monde industrialisé, des contributeurs à foison. Un travail magnifique a également été réalisé par les arrangeurs sonores tel Mark Yeend, avec le bruit du sort qui frappe sa cible, les dragées qui explosent, les pas qui résonnent sur les dalles humides. Quand magie rime avec économie, ça fait nécessairement des royalties.

Harry Potter aurait pu s'orienter vers un vrai jeu d'aventure pour les juniors, dans la veine d'un opus du Club des Cinq ou de Ronya. Mais le parti-pris aura été de développer un jeu de plates-formes comme il en existait des dizaines vers l'an 2000. Un parti-pris de facilité, d'exploitation éhontée de la licence juteuse ? Oui, sans nul doute, on n'allait pas payer une licence exorbitante pour risquer de développer un jeu aux accents de fiasco. Pourtant, la magie prend dès les premières minutes, avec le tutoriel de Fred et Georges Weasley : escalader, sauter, éviter Peeves le boulet, et récupérer ses premières dragées de Bertie Crochu. Le cours de Flitwick et le sortilège de Flipendo laissent entrevoir une aventure qui reprend peu à peu toute sa place en exploitant les éléments de l'histoire. Le dosage est équilibré entre moments d'exploration des couloirs labyrinthiques et épreuves utilisant rapidité et sang-froid. On ne s'ennuie pas une minute et on trouvera que le temps est passé bien vite, lorsque le dénouement arrive, après environ 5 heures de jeu (voire davantage). Un très beau jeu de plates-formes, aux graphismes magnifiques (question de goût, mais votre testeur préfère mille fois ceux du PC que la version Playstation), avec une musique envoûtante. On regrettera juste que l'on n'ait pas opté pour des niveaux de difficulté, mais cette carence est compensée par l'absence de mini-jeux inutiles que beaucoup de studios mettaient en place dans les jeux à licence, pour allonger artificiellement la durée de vie. Ici, tout est beau, tout est fluide. Le jeu qui lance la légende d'une saga. Attrape ça, Harry, c'est un Vif d'Or, euh, un Abandonware d'or !

Nos magiciens de l'abandonware facile ont crée une version automatique dont la simplicité tient en trois mots : téléchargez, installez, jouez !

Pour les puristes, le jeu a été conçu pour tourner sous Win 95 et Win 98. Cependant, j'ai testé le jeu sous Win 7 et 64 bits sans encombres. Attention au temps de chargement, particulièrement long (chez moi en tout cas). Soit depuis l'exe à partir du Disque D (réel ou émulé) soit à partir d'un double-clic sur le raccourci du bureau, vous allez lancer le jeu. Ne touchez plus à rien sous peine de tout bloquer en relançant la procédure. Chez moi, le jeu se lance en plein écran (16 bits, résolution 600 X 800) deux à cinq minutes après avoir été activé. Cela vous laisse le temps de consulter vos mails ^^.Vous pouvez aussi utiliser la version automatique. Bon amusement.

Q-Bert nous signale ce bug et la façon de le contourner. Juste après avoir appris le sort Lumos, on se retrouve à suivre des couloirs. Si on casse un vase pour récupérer une dragée pour les frères Weasley, les débris restent en l'air, et quand on déclenche peu après l'apparition des plate-formes jaunes avec le sort Lumos sur une gargouille, la dernière plate-forme ne monte pas assez à cause des débris et on ne peut pas continuer le jeu. Le pire, c'est qu'il y a un livre de sauvegarde juste au niveau de la gargouille, et que si on a le malheur de sauvegarder alors que les débris du vase sont en l'air, on reprend le jeu forcément dans les mêmes conditions. On est alors forcé de reprendre au tout début, ce qui n'est pas rien car on apprend Lumos autour de la moitié du jeu ! Après avoir appris le sort Lumos, ne casser les vases qu'une fois les 3 plateformes jaunes en place.

Vous avez des screenshots, un avis personnel, des fichiers que nous ne possédons pas et qui concernent ce jeu ? Vous avez remarqué une erreur dans nos textes ?
Dans ce cas, aidez-nous à améliorer cette fiche : en nous contactant via le forum.

Vous pouvez trouver de nombreuses informations et vous pourrez poser des questions à la communauté en allant sur notre forum : Abandonware Forums.













Clivelaw (Jeu), Q-Bert (Astuce)
Partenaires Jeux
PC Savegames
Dosbox
Planète Aventure
Resident Evil Fr
Jeux de Jadis
Partenaires RetroActu
Le mag MO5.com
Rom Game
Emu-France
Megatest.fr
Associations
Association WDA
Association MO5
Partenaires Geek
Geekipedia
Another Retro World
Sites Amis
Livres de G. Ermia
Blog BD - La Kavaseb
Twitch de DNADNL
Le blog de Half Wolf
PC Savegames
Dosbox
Planète Aventure
Resident Evil Fr
Jeux de Jadis
Partenaires RetroActu
Le mag MO5.com
Rom Game
Emu-France
Megatest.fr
Associations
Association WDA
Association MO5
Partenaires Geek
Geekipedia
Another Retro World
Sites Amis
Livres de G. Ermia
Blog BD - La Kavaseb
Twitch de DNADNL
Le blog de Half Wolf