688(I) Hunter/Killer
Date de sortie
Développement
Distribution en Espagne
Systèmes
systeme




titre Introduction

S’il y a bien un type de simulation qui a le don de toujours étonner, c’est bien la simulation sous-marine. Pour le bonheur d’une poignée de férus (dont je fais partie) nous disposons à notre grande joie de quelques exemples contemporains, largement tournés vers la seconde guerre mondiale (la série Silent Hunter en tête). La traque des cargos isolés en pleine mer du Nord a de quoi faire chavirer nos cœurs de fins tacticiens des sept mers… Mais qu’en est-il des conflits modernes?


titre Dive, dive, dive!

Par conflits modernes, comprendre la bonne compétition musclée de la guerre froide et de ses matériels de l’apocalypse. C’est dans ce cadre que se déroule 688(I) Hunter Killer qui vous mettra aux commandes d’un sous-marin d’attaque de classe Los Angeles, surnommé le «six-eighty-eight», d’où le nom du jeu. En parlant de nom, vous le trouverez également sous le nom de Jane’s 688(I) Hunter Killer, toujours développé par Sonalysts. Mais qui sont ces gens? Tout d’abord Sonalysts est un studio toujours vivant, grâce peut-être au fait que le jeu vidéo n’est pas son cœur de métier… En effet, c’est un développeur de simulations d’entrainement, sous-traitant du département de la défense des Etats-Unis... Imaginez si Thalès sortait le dernier Flight Simulator… Et afin de pondre le meilleur soft jamais connu en la matière, ils se sont inspirés de scenarii réalisés par un think tank, le Jane’s Information Group, également à l’œuvre sur la série Jane’s Combat Simulator… Vous savez tout.


titre Gameplay

«C’est bien beau tout ça mais ça m’dit pas ce qu’il vaut ce truc», j’y viens mais remarquez que vous aurez maintenant de quoi animer vos mercredis soirs. Plus sérieusement, cela vous explique que 688(I) Hunter Killer n’est pas là pour animer la galerie. C’est un simulateur résolument réaliste, dérivé d’un système entrainant de réels sous-mariniers. On le comprend vite lors de la visite de notre engin, les stations sont fidèlement reproduites et diverses références (manuels, memento, fichiers d’identifications d’unités, …) sont là pour vous aider à prendre en main ce splendide engin de plus de 6000 tonnes.

Le premier écran que vous verrez sera celui de la sélection de votre navire, puis la vue de votre base sur laquelle il faudra brièvement visiter les services afin de préparer vos missions. Vous vouliez un tutorial? Perdu, ça sera des missions d’entrainement comme dans la Navy mon gars. Heureusement, elles sont découpées en tâches et simplifiées pour vous permettre de prendre doucement mais sûrement la barre.

L’interface est assez commune pour les afficionados du genre: une vue fixe de la station sur laquelle vous êtes et un menu sur la droite qui vous permet la navigation rapide entre ces stations. Timonerie, local radio, sonar, armement, … Mais vous passerez la majorité de votre temps, en qualité de maître à bord, sur l’interface de la carte à planifier les déplacements de votre navire. Également, lors des différentes frappes, l’interface de l’armement aura toute son importance pour planifier la route de vos Tomahawks ou suivre la gestion de vos torpilles.

688(I) Hunter Killer marque aussi par son interface 3D qui permet d’observer notre sous-marin sous toutes les coutures mais également les unités hostiles de la zone et vos munitions tirées, en chemin vers leurs objectifs. N’attendez pas des explosions à la Michael Bay, on est en 1997.

Et l’équipage? Chaque action que vous réaliserez sur les instruments sont retranscrits en ordres audio et écrits dans le cadre inférieur de votre interface. Ne cherchez pas vos marins dans les méandres de votre machine, ils n’apparaissent pas à l’écran mais ils sont bien présents, surtout pour vous dire que sortir le mât radio en plongée à 20 nœuds est une bien mauvaise idée….

titre Souquez les artimuses!


Vos missions sont données avant le départ en mer bien évidement, mais durant votre progression il est pertinent de prendre contact avec votre commandement pour obtenir vos ordres par radio. Ceux-ci vous donnent généralement les positions à atteindre, les cibles à traiter, etc… et donc repasser par votre carte pour chercher les coordonnées. Je vous ai dit que c’était une simulation réaliste? Il vous faudra décrypter les messages officiels de la Navy ainsi que vous mettre aux coordonnées latitude / longitude… Du gâteau!

Parlons viril: savez-vous la différence entre une TLAM/C et une TLAM/D? Vous allez manipuler pas mal de gros missiles dans cette simulation. Et avant que vous n’ayez l’esprit mal tourné, c’est toute la différence avec les simulations de sous-marin jusqu’alors rencontrées. Ici, une majorité de missions sera de frapper des objectifs à terre, tout en se faufilant entre les forces navales adverses, de surface et sous-marines bien entendues.

De disponible: 11 missions, allant de la récupération d’un pilote planté en mer à la frappe chirurgicale en Lybie. Mais aussi 4 campagnes de 3 à 5 missions sur les points chauds du moment: Cuba, Colombie, mer Adriatique, Russie … Pour les touristes exigeants que ces régions ne combleraient pas, un éditeur de missions peut vous envoyer dans n’importe quel endroit du globe pour les missions les plus complexes que votre imagination pourrait espérer. Enfin, si vous êtes lassé de torpiller des êtres de pixels, sachez qu’il existe un mode multijoueur.

titre Conclusion


Est-ce que 688(I) Hunter Killer remplit le contrat d’être une simulation complète de sous-marinier moderne? Complètement! Est-ce que c’est un jeu à mettre entre toutes les mains? Très honnêtement, il ravira surtout les plus mordus. Passé le cap du jargon, du fonctionnement de chaque station, des subtilités de certains instruments, on prend plaisir à manœuvrer la bête et à envoyer des Harpoons par paquets de dix. On pourra juste regretter cet hermétisme assumé, surtout dans les missions d’entrainement où on se sent bien seul, mais aussi quelques lenteurs dans le jeu (ne temps ne peut être accéléré qu’en x8).

Allez, la barre au 110! Plongée périscopique!

titre Anecdotes
  • Bien que sorti en 1997, la plupart des sous-marins jouables sont encore en service;
  • Le Pentagone a lui-même réalisé un test complet du jeu avant sa sortie pour vérifier qu’aucun élément sensible ou classifié n’a été inclus dans la simulation;
  • La série Jane’s Combat Simulation a brossé tous les matériels des années 90: Advanced Tactical Fighters, U.S Navy Fighters, AH-64D Longbow, …



titre Un jeu encore commercialisé

Le jeu étant encore vendu, notamment chez Steam, nous ne le proposons pas en téléchargement.



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