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Pitfall 95 : The Mayan Adventure
Date de sortie
08/1995 (
)

Genre
Développement
Développement
Développement
Création graphique
Conversion sur PC
Édition
Distribution en France
Systèmes



#ameriquesud #cdaudio #decors2dbitmap #jungle #objets2dbitmap #scrollmulti #vuelater
Présentation
Pitfall 95 : The Mayan Adventure ressuscite l'un des personnages les plus célébres de l'Histoire du jeu vidéo, Pitfall Harry, véritable parodie d'Indiana Jones, avec toute la panoplie de l'aventurier immortalisé par Steven Spielberg en 1981 : chapeau émoussé, fouet, singes et crocodiles, rien ne manque ! Harry a écumé tous les sites archéologiques du monde, et a roulé sa bosse, se payant le luxe de rivaliser avec Indy le temps de deux jeux vidéo, en 1982 puis en 1984.
Entre 1994, avec les versions SEGA CD et SNES, sans oublier les versions Genesis et Jaguar, et 1995 (Windows), Activision relance la série, avec un clin d'oeil bien appuyé, une fois de plus, à Indiana Jones : en effet, cet opus met en scène les aventures de Harry mais surtout de son fils, Harry Junior. Ce dernier suit le chemin tracé par son père. Lors de cette nouvelle exploration dans la forêt mexicaine, à la recherche de trésors mayas, Harry Père est enlevé par l'esprit maléfique de Zakelua alors que les deux hommes allaient découvrir un trésor dans le temple de Uaxactun. Harry Junior se lance à la poursuite de Zakelua, à la fois pour sauver son père et pour mettre la main sur les antiquités que camoufle l'épaisse jungle. Un jeu de plate-formes teinté d'humour, à l'instar d'Earthworm Jim, l'autre grand classique d'Activision.
Configuration et Commandes
Le plus simple, une fois qu'on a installé le jeu, est de le lancer à partir de (D :) : choisissez Executer. Après la cinématique de début du jeu, vous allez configurer votre jeu, en cliquant sur l'onglet Fichier, en haut à gauche, puis sur le menu déroulant où figurent le choix Nouveau jeu et Propriétés. Cliquez sur ce dernier onglet. Vous allez régler les paramètres d'affichage : je vous conseille de cocher la synchronisation plein écran avec le moniteur, et de choisir une résolution double fenêtre en 640x480. Pour le son, c'est à vous de voir quelles sont vos préférences, ainsi que le niveau de difficulté (normal ou difficile, on peut regretter qu'il n'y ait pas de choix intermédiaire) et langue (vous avez quatre choix, français, anglais, italien ou espagnol). Enfin, vous pouvez opter pour le Joystick ou le clavier. Attention : les réglages du clavier par défaut correspondent à un clavier QWERTY. Heureusement, les commandes ne sont pas pléthoriques :
La bonne nouvelle, c'est que les configurations sont mémorisées d'une partie à l'autre : résolutions d'écran, choix divers, réglages pour le clavier, tout est conservé. Et pour les niveaux, ils restent accessibles lorsque vous achevez un parcours : sous le menu déroulant, vous avez les 13 niveaux, le niveau final du boss, et les quatre niveaux bonus. Ils sont verrouillés au commencement, mais ils deviennent accessibles même pour une nouvelle partie, dès lors que vous avez fini les niveaux. Pour celles et ceux qui ont joué à Toy Story, la ressemblance est frappante.
Le Gameplay et les niveaux
Vous commencez le jeu avec 4 vies et 3 Continues. outre les commandes décrites plus haut, vous disposez des flèches directionnelles pour avancer, reculer, aller vers le haut, s'accroupir et/ou ramper. La touche P met le jeu en pause, et la touche Entrée permet de valider un choix d'action, à partir du menu principalement. Chaque niveau s'apparente à un véritable labyrinthe dont vous devez trouver la sortie, avec des ennemis qui grouillent et que vous devez neutraliser. Les armes dont vous disposez sont des pierres, que vous ramassez par sacs de trente munitions, des pierres explosives et votre boomerang. Attention, il ne faut pas oublier de récupérer le boomerang sous peine de le voir disparaître. Vous pouvez également fouetter vos ennemis, mais ce mode implique un combat rapproché propice à la perte de santé. Dans le coin supérieur droit, vous pouvez voir le nombre de vies, ainsi que la jauge de santé, matérialisée avec humour par un crocodile qui ouvre allègrement la gueule, à proximité de l'effigie de Harry Jr. Et moins vous avez de santé, plus le crocodile est proche de votre avatar. A gauche en haut, ce sont les points que vous marquez qui s'affichent, et cela vous permet d'avoir un oeil sur votre record à battre. En bas à droite, vous avez le montant des trésors ramassés. Lingots, bagues, pièces, chaque trésor s'additionne au montant, et tous les cinquante trésors, vous avez un Continue supplémentaire.
Vous allez rencontrer des objets magiques comme le sablier (qui arrête le temps pour un temps, ce qui a pour effet de paralyser vos ennemis), le coeur maya (qui redonne des points de santé), des munitions parfois dissimulées dans le décor. L'idole en or, rare et bien planquée, ça vous ajoute une vie. Et l'idole qui indique la route à suivre, elle est un point de sauvegarde. N'hésitez pas à télécharger le manuel, qui donne une très bonne description de tous ces objets. Parmi les adversaires, le bestiaire est varié et se classe en deux catégories :
- Il y a les animaux que l'esprit de Zakelua a dressés contre vous : singes, serpents, pumas et condors se dressent sur votre route.
- Et il y a les ennemis "surnaturels" qui sont des émanations de Zakelua et de tous les esprits ligués contre votre présence sur ces lieux sacrés : squelettes, esprits de Chaac, apparitions fantomatiques vous tourmentent et vous font perdre vos points de santé qui fondent comme neige au soleil.
Pour les plus obstinés, vous trouverez des zones secrètes et des objets bien dissimulés. Et des niveaux bonus sont à découvrir, un peu comme le système des secrets chez Tomb Raider. Voici un panorama des treize niveaux à parcourir, avec quelques indices pour les téméraires qui cherchent à finir le jeu.
Un jeu bourré d'humour, avec des tas de situations loufoques. J'ai adoré laisser Harry Jr inactif, pour l'observer en train de léviter, sorte de clin d'oeil à Simon le Sorcier, que l'on voit vieillir et devenir un squelette si on laisse le jeu inactif. Et voir Harry se prendre des taules quand vous foncez dans le paysage, c'est le fun assuré !
Tout ce beau monde pour Harry !
Quand on regarde les crédits du jeu, et la liste impressionnante de personnalités qui ont contribué au développement du jeu et à sa production, on ne peut s'empêcher d'avoir le tournis. Ce sont sept studios et/ou compagnies qui ont participé à cette aventure. Et on n'évoque que la version PC. D'abord, le jeu est édité par Activision. On comprendra que les décideurs de la prestigieuse enseigne soient crédités au générique de jeux de légende comme MechWarrior 2, Interstate'76 ou Interstate'82. Nathalie Deschartes a travaillé sur Hyperblade, Scott Krager a contribué au développement de Star Wars :Yoda Stories et John Spinale a utilisé l'expérience acquise avec ce jeu pour contribuer au phénoménal Tomb Raider. Pour le principal studio de développement, c'est Kinesoft qui a officié. Andrew Glaister a dirigé l'équipe de programmation. On le retrouve plus tard dans les crédits de Zeitgeist, Gex, Fatal Fury 3 ou Battle Arena Toshinden 2. D'ailleurs, de très nombreux programmeurs et graphistes ont plus ou moins débuté leur carrière avec Pitfall. Georges Allen, lui, avait déjà engrangé pas mal d'expérience : son nom apparaît sur les crédits de Zool, Dick Tracy ou encore sur Return to Zork.
En ce qui concerne Michael Rivera, son nom reste attaché à la documentation, à l'écriture, et il a réalisé le manuel que vous pouvez vous procurer sur notre site. Il a également réalisé ceux de Simon the Sorcerer ou Zork Grand Inquisitor, et tant d'autres ! La Compagnie Karen Johnson Productions a mis son talent au service des graphismes. L'équipe, en grande partie féminine, autour de Karen Johnson et de Denise Roberts Mc Kee a développé son talent avec la saga de Nancy Drew, entre 1998 et 2003, inaugurée par Nancy Drew :Secrets can Kill, mais aussi Barbie et Dora l'Exploratrice. Karen Johnson a reçu plusieurs distinctions pour son travail dans les domaines de l'animation et de l'informatique, et a aussi été honorée comme manager de l'année dans l'Etat du Wisconsin où elle travaillait, en 1997.
La Compagnie Cygnus, emmenée par une autre femme de talent, Ruth Stahnke, a fignolé les détails de l'animation et des décors. L'entreprise a travaillé sur de nombreux titres comme Earthworm Jim ou encore Rise of the Triad. Lin Shen a contribué à l'essor de cette société, en travaillant sur de nombreux titres dont l'influence se lit à travers Pitfall,The Mayan Adventure. Jugez-en plutôt : Cool Spot, Aladdin, The Jungle Book, sont quelques titres que Lin a développés, en travaillant sur les décors d'arrière-plan. Le souci d'Activision était de proposer le jeu le plus beau et le plus réaliste possible, pour rivaliser avec les productions Disney. C'est dans cette optique que le studio d'animation Kroyer Films, dirigé par le couple Bill et Sue Kroyer, qui venait de connaître un succès impressionnant avec le film d'animation FernGully : the Last Rainforest (Les aventures de Zak et Crysta dans la forêt tropicale de FernGully), le même Bill Kroyer qui avait travaillé dans l'équipe technique du film Tron en 1982. Côté sons et musique, la bande-son a été confiée à un studio de vrais professionnels : Soundelux Media Labs initie avec ce jeu sa participation dans l'histoire du jeu video, et vous pouvez vous reporter à la fiche de la société pour approfondir vos connaissances dans le rôle joué par cette compagnie. Sous la houlette de Scott Martin Gershin, le trio de compositeurs et l'équipe vouée aux arrangements sonores ont fait une B.O. d'anthologie !
Enfin, on ne pourra pas refermer ce paragraphe consacré à ces monstres sacrés (et pardon à tous ceux que je n'ai pas évoqués !) sans mentionner Monsieur David Crane, un des fondateurs historiques d'Activision, développeur de titres à succès, et en particulier de la saga Pitfall. Ses premiers hits avaient été voués à l'Atari 2600 VCS (premier jeu : Outlaw en 1976!), et dernier jeu, développé pour la Game Boy Advance, en 2006 : March of the Penguins : Une fantastique carrière, qui trouve une sorte de consécration ici, avec ce niveau bonus repris sur le gameplay et les graphismes pixelisés de 1982. Et vous trouverez, logiquement, David Crane installé parmi la liste de dizaines de personnes, comme développeur de ce jeu. A ce sujet, Pitfall ! a été sacré meilleur jeu de l'année 1982, et sa suite Pitfall 2 a suivi le même chemin en 1984. Chapeau bas Monsieur Crane ! (Pardon pour le jeu de mot foireux, j'ai pas résisté !)
Conclusion
Pitfall 95 :The Mayan Adventure est un titre historique pour au moins deux raisons. D'abord, Bill Gates a lancé Windows 95 à l'automne 1995, et a voulu démontrer les potentialités de Windows. C'est d'ailleurs à ce titre que Bill Gates apparaît dans les crédits du jeu. Les deux titres qui ont servi de vitrine technologique ont été Al Unser Jr Arcade Racing et Pitfall Harry. Et c'est logiquement que ce dernier a reçu le prix honorifique de Jeu Windows de l'année 1995. On comprend mieux le déploiement de moyens consentis par Activision pour donner à ce titre l'étoffe d'un film à gros budget, en recourant à une somme incroyable de talents. (voir paragraphe précédent). La seconde raison pour laquelle ce jeu est une perle de l'Histoire, c'est qu'en recourant à un niveau bonus qui renoue avec les pixels de la première édition de 1982, le fameux niveau Atari 2600, Activision a fait intervenir les développeurs de cette version pionnière, et ont jeté les bases de la nostalgie comme moteur du retrogaming. Les ados qui avaient découvert Harry sur leur Atari, en 1982/1984, étaient devenus de jeunes trentenaires en 1995. En achetant ce jeu, ils renouaient avec la nostalgie de leurs premiers émois vidéoludiques. Aujourd'hui, ce sont des quadras et des quinquas. D'ailleurs, en 2004, Pitfall a connu une suite, Pitfall :The Lost Expedition comme une mise en abyme d'une saga qui s'écrit à l'encre de nostalgie. Une nostalgie sans mélancolie. Un portage sur GBA en 2001 puis un autre sur WII en 2009 le confirment : Pitfall fait partie des grands classiques. Pour ma part, je l'ai adoré, mais c'est sans doute sa grande difficulté qui m'empêche de le proposer assorti d'un abandonware d'or.
Lancement
Fonctionne avec Virtual PC et Windows 1998. Testé également sous XP et Win 7/64 bits. Jeu testé avec clavier, en 256 couleurs et résolution d'écran 640x480.
Astuces
En farfouillant les magazines d'époque, chez nos amis d'Abandonware Magazines, vous mettrez facilement la main sur des Cheat Codes. Pour ma part, j'en ai utilisé un pour faire la visite de tous les niveaux, sans avoir à les terminer victorieusement. A l'écran de démarrage, vous tapez IDBUYTHATFORADOLLAR et vous avez accès à tous les niveaux y compris les bonus. Bon jeu !
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Pitfall 95 : The Mayan Adventure ressuscite l'un des personnages les plus célébres de l'Histoire du jeu vidéo, Pitfall Harry, véritable parodie d'Indiana Jones, avec toute la panoplie de l'aventurier immortalisé par Steven Spielberg en 1981 : chapeau émoussé, fouet, singes et crocodiles, rien ne manque ! Harry a écumé tous les sites archéologiques du monde, et a roulé sa bosse, se payant le luxe de rivaliser avec Indy le temps de deux jeux vidéo, en 1982 puis en 1984.
Entre 1994, avec les versions SEGA CD et SNES, sans oublier les versions Genesis et Jaguar, et 1995 (Windows), Activision relance la série, avec un clin d'oeil bien appuyé, une fois de plus, à Indiana Jones : en effet, cet opus met en scène les aventures de Harry mais surtout de son fils, Harry Junior. Ce dernier suit le chemin tracé par son père. Lors de cette nouvelle exploration dans la forêt mexicaine, à la recherche de trésors mayas, Harry Père est enlevé par l'esprit maléfique de Zakelua alors que les deux hommes allaient découvrir un trésor dans le temple de Uaxactun. Harry Junior se lance à la poursuite de Zakelua, à la fois pour sauver son père et pour mettre la main sur les antiquités que camoufle l'épaisse jungle. Un jeu de plate-formes teinté d'humour, à l'instar d'Earthworm Jim, l'autre grand classique d'Activision.

Le plus simple, une fois qu'on a installé le jeu, est de le lancer à partir de (D :) : choisissez Executer. Après la cinématique de début du jeu, vous allez configurer votre jeu, en cliquant sur l'onglet Fichier, en haut à gauche, puis sur le menu déroulant où figurent le choix Nouveau jeu et Propriétés. Cliquez sur ce dernier onglet. Vous allez régler les paramètres d'affichage : je vous conseille de cocher la synchronisation plein écran avec le moniteur, et de choisir une résolution double fenêtre en 640x480. Pour le son, c'est à vous de voir quelles sont vos préférences, ainsi que le niveau de difficulté (normal ou difficile, on peut regretter qu'il n'y ait pas de choix intermédiaire) et langue (vous avez quatre choix, français, anglais, italien ou espagnol). Enfin, vous pouvez opter pour le Joystick ou le clavier. Attention : les réglages du clavier par défaut correspondent à un clavier QWERTY. Heureusement, les commandes ne sont pas pléthoriques :
- Sauter : W
- Tirer : E
- Fouetter : Q
- Sélectionner une arme : Barre espace
La bonne nouvelle, c'est que les configurations sont mémorisées d'une partie à l'autre : résolutions d'écran, choix divers, réglages pour le clavier, tout est conservé. Et pour les niveaux, ils restent accessibles lorsque vous achevez un parcours : sous le menu déroulant, vous avez les 13 niveaux, le niveau final du boss, et les quatre niveaux bonus. Ils sont verrouillés au commencement, mais ils deviennent accessibles même pour une nouvelle partie, dès lors que vous avez fini les niveaux. Pour celles et ceux qui ont joué à Toy Story, la ressemblance est frappante.

Vous commencez le jeu avec 4 vies et 3 Continues. outre les commandes décrites plus haut, vous disposez des flèches directionnelles pour avancer, reculer, aller vers le haut, s'accroupir et/ou ramper. La touche P met le jeu en pause, et la touche Entrée permet de valider un choix d'action, à partir du menu principalement. Chaque niveau s'apparente à un véritable labyrinthe dont vous devez trouver la sortie, avec des ennemis qui grouillent et que vous devez neutraliser. Les armes dont vous disposez sont des pierres, que vous ramassez par sacs de trente munitions, des pierres explosives et votre boomerang. Attention, il ne faut pas oublier de récupérer le boomerang sous peine de le voir disparaître. Vous pouvez également fouetter vos ennemis, mais ce mode implique un combat rapproché propice à la perte de santé. Dans le coin supérieur droit, vous pouvez voir le nombre de vies, ainsi que la jauge de santé, matérialisée avec humour par un crocodile qui ouvre allègrement la gueule, à proximité de l'effigie de Harry Jr. Et moins vous avez de santé, plus le crocodile est proche de votre avatar. A gauche en haut, ce sont les points que vous marquez qui s'affichent, et cela vous permet d'avoir un oeil sur votre record à battre. En bas à droite, vous avez le montant des trésors ramassés. Lingots, bagues, pièces, chaque trésor s'additionne au montant, et tous les cinquante trésors, vous avez un Continue supplémentaire.
Vous allez rencontrer des objets magiques comme le sablier (qui arrête le temps pour un temps, ce qui a pour effet de paralyser vos ennemis), le coeur maya (qui redonne des points de santé), des munitions parfois dissimulées dans le décor. L'idole en or, rare et bien planquée, ça vous ajoute une vie. Et l'idole qui indique la route à suivre, elle est un point de sauvegarde. N'hésitez pas à télécharger le manuel, qui donne une très bonne description de tous ces objets. Parmi les adversaires, le bestiaire est varié et se classe en deux catégories :
- Il y a les animaux que l'esprit de Zakelua a dressés contre vous : singes, serpents, pumas et condors se dressent sur votre route.
- Et il y a les ennemis "surnaturels" qui sont des émanations de Zakelua et de tous les esprits ligués contre votre présence sur ces lieux sacrés : squelettes, esprits de Chaac, apparitions fantomatiques vous tourmentent et vous font perdre vos points de santé qui fondent comme neige au soleil.
Pour les plus obstinés, vous trouverez des zones secrètes et des objets bien dissimulés. Et des niveaux bonus sont à découvrir, un peu comme le système des secrets chez Tomb Raider. Voici un panorama des treize niveaux à parcourir, avec quelques indices pour les téméraires qui cherchent à finir le jeu.
- La Jungle de Ceiba : Le niveau d'apprentissage, avec les mouvements principaux à gérer, comme le saut, le tir, le fouet. Vous allez apprendre à rebondir sur des objets élastiques, vous hisser sur des lianes végétales ou même animales : lorsque vous avez neutralisé le serpent suspendu à la branche, il devient parfois un élément utile à votre progression. Parmi les adversaires, vous devrez combattre des serpents, des singes qui vous canardent de pierres, des phacochères qui tourneboulent et un jaguar qui fait office de boss récalcitrant de fin du niveau.
- Les Chutes de Xibalba : Ce second niveau vous place à mi-chemin de l'ascension à flanc de paroi, et vous devrez rallier le sommet des chutes sans tomber à l'eau. Sauts de plateformes en rochers, attaques d'ennemis volants, singes énervants. La difficulté commence à s'afficher.
- Les Mines de tazamul : Ce niveau élargit le bestiaire, avec des chauves souris, des hordes de rats, des araignées, et des pièges plus périlleux encore. Vous devrez apprendre à descendre sur des rails à bord d'un wagonnet, et utiliser d'autres wagons, en les poussant pour les positionner à l'endroit qui vous permet de vous hisser vers des zones secrètes.
- La Cité Perdue de Copan : On se hisse encore d'un cran, sur le chemin de la difficulté. Les plaques et les pierres qui permettent de se hisser sont mouvantes, les ennemis sont des esprits, des squelettes sanguinaires et agiles, et les animaux ensorcelés ne vous laisseront pas de répit, à l'instar de ces scorpions aimantés par votre avatar.
- Le Temple de Copan : Le bestiaire et les dangers demeurent identiques, mais le feu devient un adversaire nouveau, et une roue qu'il faut éviter en sautant par-dessus viennent épicer une difficulté bien sentie.
- La Forêt Tropicale de lakamul : La progression est un peu similaire à celle du premier niveau, mais l'action se déroule dans la nuit, ce qui rend la progression plus aveugle, avec des ennemis déchaînés.
- La Lagune de Yaxchilan : Le procédé reste identique au second niveau, mais il vous faudra traverser des secteurs au-dessus de l'eau, avançant de piton en piton, avec des crocodiles affamés qui cherchent à vous attraper pour vous dévorer.
- Les Ruines de Palenque :
- Le Tombeau de Palenque :
- La Mine de Balankanche :
- Les Chutes de l'Île de Jaina :
- Les Ruines de Tikal :
- Le Temple de Tikal : Au cours des six derniers niveaux, le danger devient de plus en plus pressant, les mouvements demandent une dextérité et une précision exigeantes, et les ennemis sont de plus en plus coriaces. Les zones secrètes sont de plus en plus dures à identifier et à rejoindre, et les boss de fin sont puissants. Vous avez la possibilité de trouver des alcôves qui mènent à des niveaux secrets comme les caves de Loltun, où vous devez reproduire des sons en manipulant des leviers, avec un plafond qui s'abaisse pour vous écraser. Soit vous finissez en pancake, soit vous amassez des trésors. Et il y a le niveau qui permet d'atteindre celui de l'Atari 2600 : vous retrouvez le gameplay et les pixels comme ils apparaissaient en 1982. Et vous avez un contre-la-montre de 20 minutes pour mettre fin à cette malédiction qui vous ramène dans le passé : une bien jolie trouvaille que cette idée. Enfin, votre dernier niveau s'achève avec le duel contre zakelua : un géant qui frappe et martèle le sol pour vous déstabiliser. Sautez pendant qu'il touche le sol et utilisez vos pierres explosives pour espérer vous en sortir, et retrouver votre père.
Un jeu bourré d'humour, avec des tas de situations loufoques. J'ai adoré laisser Harry Jr inactif, pour l'observer en train de léviter, sorte de clin d'oeil à Simon le Sorcier, que l'on voit vieillir et devenir un squelette si on laisse le jeu inactif. Et voir Harry se prendre des taules quand vous foncez dans le paysage, c'est le fun assuré !

Quand on regarde les crédits du jeu, et la liste impressionnante de personnalités qui ont contribué au développement du jeu et à sa production, on ne peut s'empêcher d'avoir le tournis. Ce sont sept studios et/ou compagnies qui ont participé à cette aventure. Et on n'évoque que la version PC. D'abord, le jeu est édité par Activision. On comprendra que les décideurs de la prestigieuse enseigne soient crédités au générique de jeux de légende comme MechWarrior 2, Interstate'76 ou Interstate'82. Nathalie Deschartes a travaillé sur Hyperblade, Scott Krager a contribué au développement de Star Wars :Yoda Stories et John Spinale a utilisé l'expérience acquise avec ce jeu pour contribuer au phénoménal Tomb Raider. Pour le principal studio de développement, c'est Kinesoft qui a officié. Andrew Glaister a dirigé l'équipe de programmation. On le retrouve plus tard dans les crédits de Zeitgeist, Gex, Fatal Fury 3 ou Battle Arena Toshinden 2. D'ailleurs, de très nombreux programmeurs et graphistes ont plus ou moins débuté leur carrière avec Pitfall. Georges Allen, lui, avait déjà engrangé pas mal d'expérience : son nom apparaît sur les crédits de Zool, Dick Tracy ou encore sur Return to Zork.
En ce qui concerne Michael Rivera, son nom reste attaché à la documentation, à l'écriture, et il a réalisé le manuel que vous pouvez vous procurer sur notre site. Il a également réalisé ceux de Simon the Sorcerer ou Zork Grand Inquisitor, et tant d'autres ! La Compagnie Karen Johnson Productions a mis son talent au service des graphismes. L'équipe, en grande partie féminine, autour de Karen Johnson et de Denise Roberts Mc Kee a développé son talent avec la saga de Nancy Drew, entre 1998 et 2003, inaugurée par Nancy Drew :Secrets can Kill, mais aussi Barbie et Dora l'Exploratrice. Karen Johnson a reçu plusieurs distinctions pour son travail dans les domaines de l'animation et de l'informatique, et a aussi été honorée comme manager de l'année dans l'Etat du Wisconsin où elle travaillait, en 1997.
La Compagnie Cygnus, emmenée par une autre femme de talent, Ruth Stahnke, a fignolé les détails de l'animation et des décors. L'entreprise a travaillé sur de nombreux titres comme Earthworm Jim ou encore Rise of the Triad. Lin Shen a contribué à l'essor de cette société, en travaillant sur de nombreux titres dont l'influence se lit à travers Pitfall,The Mayan Adventure. Jugez-en plutôt : Cool Spot, Aladdin, The Jungle Book, sont quelques titres que Lin a développés, en travaillant sur les décors d'arrière-plan. Le souci d'Activision était de proposer le jeu le plus beau et le plus réaliste possible, pour rivaliser avec les productions Disney. C'est dans cette optique que le studio d'animation Kroyer Films, dirigé par le couple Bill et Sue Kroyer, qui venait de connaître un succès impressionnant avec le film d'animation FernGully : the Last Rainforest (Les aventures de Zak et Crysta dans la forêt tropicale de FernGully), le même Bill Kroyer qui avait travaillé dans l'équipe technique du film Tron en 1982. Côté sons et musique, la bande-son a été confiée à un studio de vrais professionnels : Soundelux Media Labs initie avec ce jeu sa participation dans l'histoire du jeu video, et vous pouvez vous reporter à la fiche de la société pour approfondir vos connaissances dans le rôle joué par cette compagnie. Sous la houlette de Scott Martin Gershin, le trio de compositeurs et l'équipe vouée aux arrangements sonores ont fait une B.O. d'anthologie !
Enfin, on ne pourra pas refermer ce paragraphe consacré à ces monstres sacrés (et pardon à tous ceux que je n'ai pas évoqués !) sans mentionner Monsieur David Crane, un des fondateurs historiques d'Activision, développeur de titres à succès, et en particulier de la saga Pitfall. Ses premiers hits avaient été voués à l'Atari 2600 VCS (premier jeu : Outlaw en 1976!), et dernier jeu, développé pour la Game Boy Advance, en 2006 : March of the Penguins : Une fantastique carrière, qui trouve une sorte de consécration ici, avec ce niveau bonus repris sur le gameplay et les graphismes pixelisés de 1982. Et vous trouverez, logiquement, David Crane installé parmi la liste de dizaines de personnes, comme développeur de ce jeu. A ce sujet, Pitfall ! a été sacré meilleur jeu de l'année 1982, et sa suite Pitfall 2 a suivi le même chemin en 1984. Chapeau bas Monsieur Crane ! (Pardon pour le jeu de mot foireux, j'ai pas résisté !)

Pitfall 95 :The Mayan Adventure est un titre historique pour au moins deux raisons. D'abord, Bill Gates a lancé Windows 95 à l'automne 1995, et a voulu démontrer les potentialités de Windows. C'est d'ailleurs à ce titre que Bill Gates apparaît dans les crédits du jeu. Les deux titres qui ont servi de vitrine technologique ont été Al Unser Jr Arcade Racing et Pitfall Harry. Et c'est logiquement que ce dernier a reçu le prix honorifique de Jeu Windows de l'année 1995. On comprend mieux le déploiement de moyens consentis par Activision pour donner à ce titre l'étoffe d'un film à gros budget, en recourant à une somme incroyable de talents. (voir paragraphe précédent). La seconde raison pour laquelle ce jeu est une perle de l'Histoire, c'est qu'en recourant à un niveau bonus qui renoue avec les pixels de la première édition de 1982, le fameux niveau Atari 2600, Activision a fait intervenir les développeurs de cette version pionnière, et ont jeté les bases de la nostalgie comme moteur du retrogaming. Les ados qui avaient découvert Harry sur leur Atari, en 1982/1984, étaient devenus de jeunes trentenaires en 1995. En achetant ce jeu, ils renouaient avec la nostalgie de leurs premiers émois vidéoludiques. Aujourd'hui, ce sont des quadras et des quinquas. D'ailleurs, en 2004, Pitfall a connu une suite, Pitfall :The Lost Expedition comme une mise en abyme d'une saga qui s'écrit à l'encre de nostalgie. Une nostalgie sans mélancolie. Un portage sur GBA en 2001 puis un autre sur WII en 2009 le confirment : Pitfall fait partie des grands classiques. Pour ma part, je l'ai adoré, mais c'est sans doute sa grande difficulté qui m'empêche de le proposer assorti d'un abandonware d'or.

Fonctionne avec Virtual PC et Windows 1998. Testé également sous XP et Win 7/64 bits. Jeu testé avec clavier, en 256 couleurs et résolution d'écran 640x480.

En farfouillant les magazines d'époque, chez nos amis d'Abandonware Magazines, vous mettrez facilement la main sur des Cheat Codes. Pour ma part, j'en ai utilisé un pour faire la visite de tous les niveaux, sans avoir à les terminer victorieusement. A l'écran de démarrage, vous tapez IDBUYTHATFORADOLLAR et vous avez accès à tous les niveaux y compris les bonus. Bon jeu !

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