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Contexte
Dans les années 90, les jeux de guerre s'étaient scindés en plusieurs sous-groupes. Il y avait les puristes qui ne juraient que par les cases hexagonales façon jeu de plateau, et puis il y eut la lente conversion vers les jeux de guerre en temps réel. En voici un exemple venu de France.
Le jeu
A tout seigneur tout honneur, c'est du côté des guerres Napoléoniennes que les concepteurs français édités par Microïds vont s'attaquer. Vous pouvez contrôler plusieurs nations (La France bien sûr avec Napoléon, l'Angleterre, la Prusse, l'Autriche-Hongrie ou encore l'Empire Ottoman). Le genre était passablement encombré mais aussi et surtout secoué depuis la double parution par Paradoxe Entertainement d'Europa Universalis puis de Heart of Iron. Mais il manquait un équivalent pour les guerres napoléoniennes. Si War and Peace reprend l'idée d'une modélisation quasi-mondiale pour le jeu (quatre continents, en fait), il va essayer de s'écarter de son modèle en lui donnant une tonalité plus tactique. Le jeu démarre avec le choix de la nation à incarner puis du scénario de départ : jouerez-vous des campagnes de 1796 ou de 1815 ? Seront-elles historiques ou issues de votre imagination ? Afin de différencier les nations, certaines ont des bonus de rapidité, de défense ou d'attaque en fonction de votre choix initial. Comme attendu dans ce type de jeu, vous devrez utiliser vos villes pour créer des bâtiments qui vous donneront des unités : d'artillerie, de cavalerie...La place étant limitée, ce sera votre premièr choix structurant. Puis, place à la diplomatie : certaines nations exerceront un chantage. Tu payes ou c'est la guerre... Voilà qui mettra à mal votre ressource la plus précieuse : l'or.
On a donc les contraintes classiques : le manque de place dans les villes aura pour conséquence de vous obliger à choisir entre la possibilité d'éviter une révolte, la défense ou l'attaque sachant que les capitales ont un bonus de défense difficile à surmonter. Et bien sûr les finances augmenteront si vous construisez des usines. La diplomatie tient une place nécessaire : gérer les alliances, faire la paix ou la guerre. Ici, tout est assez basique car centré sur un objectif unique : la guerre. Les variations vont de la prise de villes à l'élimination pure et simple de vos rivaux. Enfin, les avantages pour vos armées se débloqueront à mesure que vous investirez dans les points de science.
L'ambition du titre est grande avec des graphismes très typiques du début des années 2000 et supérieurs à ce qui se faisait dans ce type de jeu. C'est du côté du gameplay avec un va et vient entre les cartes locales et globales qui apparaît de prime abord un peu déroutant.
Avis
S'inspirant de plusieurs titres dont Europa Universalis pour son côté mondial, ce STR français a sans doute pêché par excès d'ambition. Le rendu des cartes était intéressant mais trop vide, les troupes trop petites pour profiter pleinement des batailles et le gameplay trop aride pour rendre l'expérience du joueur totalement satisfaisante. Pour autant, les plus accros du genre trouveront rapidement leurs marques et plongeront pendant des dizaines d'heures dans un titre riche et aux possibilités nombreuses.
Trivia
Comme la plupart des jeux des années 2000, la lecture du manuel est optionnelle mais les initiations sur le jeu sont nécessaires pour comprendre les différentes options.
Fonctionnement
Le jeu tourne sur les machines les plus modernes. Pour cela, téléchargez le fichier et ouvrez-le à l'aide d'un lecteur de DVD virtuel. Procédez à l'installation. Puis copier/coller les fichiers du patch à la racine du jeu.
En cas de problème de compatibilité, procédez aux ajustements requis (bouton droit de la souris sur le raccourci puis compatibilité). Il y a quelques problèmes d'affichages dans l'initiation. Rien de gênant cependant.
Complétez cette fiche
Vous avez des screenshots, un avis personnel, des fichiers que nous ne possédons pas et qui concernent ce jeu ? Vous avez remarqué une erreur dans nos textes ?
Dans ce cas, aidez-nous à améliorer cette fiche : en nous contactant via le forum.
Des questions ? besoin d'aide ?
Vous pouvez trouver de nombreuses informations et vous pourrez poser des questions à la communauté en allant sur notre forum : Abandonware Forums.

Dans les années 90, les jeux de guerre s'étaient scindés en plusieurs sous-groupes. Il y avait les puristes qui ne juraient que par les cases hexagonales façon jeu de plateau, et puis il y eut la lente conversion vers les jeux de guerre en temps réel. En voici un exemple venu de France.

A tout seigneur tout honneur, c'est du côté des guerres Napoléoniennes que les concepteurs français édités par Microïds vont s'attaquer. Vous pouvez contrôler plusieurs nations (La France bien sûr avec Napoléon, l'Angleterre, la Prusse, l'Autriche-Hongrie ou encore l'Empire Ottoman). Le genre était passablement encombré mais aussi et surtout secoué depuis la double parution par Paradoxe Entertainement d'Europa Universalis puis de Heart of Iron. Mais il manquait un équivalent pour les guerres napoléoniennes. Si War and Peace reprend l'idée d'une modélisation quasi-mondiale pour le jeu (quatre continents, en fait), il va essayer de s'écarter de son modèle en lui donnant une tonalité plus tactique. Le jeu démarre avec le choix de la nation à incarner puis du scénario de départ : jouerez-vous des campagnes de 1796 ou de 1815 ? Seront-elles historiques ou issues de votre imagination ? Afin de différencier les nations, certaines ont des bonus de rapidité, de défense ou d'attaque en fonction de votre choix initial. Comme attendu dans ce type de jeu, vous devrez utiliser vos villes pour créer des bâtiments qui vous donneront des unités : d'artillerie, de cavalerie...La place étant limitée, ce sera votre premièr choix structurant. Puis, place à la diplomatie : certaines nations exerceront un chantage. Tu payes ou c'est la guerre... Voilà qui mettra à mal votre ressource la plus précieuse : l'or.
On a donc les contraintes classiques : le manque de place dans les villes aura pour conséquence de vous obliger à choisir entre la possibilité d'éviter une révolte, la défense ou l'attaque sachant que les capitales ont un bonus de défense difficile à surmonter. Et bien sûr les finances augmenteront si vous construisez des usines. La diplomatie tient une place nécessaire : gérer les alliances, faire la paix ou la guerre. Ici, tout est assez basique car centré sur un objectif unique : la guerre. Les variations vont de la prise de villes à l'élimination pure et simple de vos rivaux. Enfin, les avantages pour vos armées se débloqueront à mesure que vous investirez dans les points de science.
L'ambition du titre est grande avec des graphismes très typiques du début des années 2000 et supérieurs à ce qui se faisait dans ce type de jeu. C'est du côté du gameplay avec un va et vient entre les cartes locales et globales qui apparaît de prime abord un peu déroutant.

S'inspirant de plusieurs titres dont Europa Universalis pour son côté mondial, ce STR français a sans doute pêché par excès d'ambition. Le rendu des cartes était intéressant mais trop vide, les troupes trop petites pour profiter pleinement des batailles et le gameplay trop aride pour rendre l'expérience du joueur totalement satisfaisante. Pour autant, les plus accros du genre trouveront rapidement leurs marques et plongeront pendant des dizaines d'heures dans un titre riche et aux possibilités nombreuses.

Comme la plupart des jeux des années 2000, la lecture du manuel est optionnelle mais les initiations sur le jeu sont nécessaires pour comprendre les différentes options.

Le jeu tourne sur les machines les plus modernes. Pour cela, téléchargez le fichier et ouvrez-le à l'aide d'un lecteur de DVD virtuel. Procédez à l'installation. Puis copier/coller les fichiers du patch à la racine du jeu.
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