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Bilbo le Hobbit
Titre anglais
The Hobbit
Titre allemand
Der Hobbit
Titre espagnol
El Hobbit
Titre italien
Lo Hobbit
Série
Date de sortie
28/11/2003 (
)

Age recommandé

Développement
Conversion sur PC
Édition
Distribution en France
Systèmes






#adaptlivre #decors3dtext #fantasy #objets3dtext #scrollmulti #vuedos
"Dans un trou dans le sol vivait un Hobbit."
C’est par ces mots, au départ écrits à la hâte sur la copie d’un étudiant, que J.R.R. Tolkien, professeur de philologie et de littérature anglo-saxonne, commence l’histoire de Bilbo le Hobbit. Le livre, écrit avant tout pour ses enfants, est publié en 1937 et pose les fondations de ce qui sera plus tard la référence de l’heroic-fantasy moderne, "Le Seigneur des anneaux".
L’histoire raconte comment Bilbo Sacquet, petit être paisible aux pieds poilus vivant dans la Comté, entreprend malgré lui un voyage périlleux jusqu'à une montagne lointaine pour voler un trésor gardé par un dragon terrifiant. Accompagné par le magicien Gandalf et treize nains aventureux, dont l’héritier exilé du royaume nain Thorin Ecu-de-Chêne, Bilbo doit affronter de nombreux périls pour survivre, mais aussi révéler un courage qu’il ne soupçonnait pas. En chemin, il découvre un étrange anneau qui rend invisible son porteur, sans se douter que sa découverte entraînera des événements qui changeront à jamais le destin des peuples de la Terre du Milieu. Mais ceci est une autre histoire…
"Un anneau pour les gouverner tous..."
Lorsque le jeu sort en 2003, le "Seigneur des Anneaux" est devenu un phénomène populaire grâce à la trilogie cinématographique de Peter Jackson. Deux éditeurs de jeux vidéo y voient une opportunité commerciale et acquièrent les droits d’adaptation de l'œuvre de Tolkien. Electronic Arts acquiert les droits de l’adaptation cinématographique ("Le Retour du roi", "La Bataille pour la Terre du Milieu" et "L'Âge des conquêtes"), tandis que Sierra Entertainment obtient les droits des livres ("La Communauté de l'anneau", "La Guerre de l'anneau" et "Bilbo le Hobbit").
Ainsi, chaque éditeur sort son jeu respectif à Noël 2003 : EALe Retour du Roi, et Sierra Bilbo le Hobbit.
Mais suffit-il d’adapter un bon livre pour obtenir un bon jeu ?
"Le monde n'est pas dans vos livres, ni dans vos cartes. Il est là, dehors !" Gandalf à Bilbo
Le jeu est globalement respectueux de la trame du livre. Des paysages bucoliques de la Comté aux salles du trésor d'Erebor, en passant par les ténèbres de la Forêt Noire ou les cavernes gobelines des Monts Brumeux, Bilbo voit du pays. D'ailleurs, les noms des niveaux reprennent ceux des chapitres du livre.
Pour autant, les développeurs ont pris la liberté d'introduire des personnages qui n’existent pas dans le livre afin d'apporter un peu de diversité et de rallonger l'aventure (le livre est assez court).
Ainsi, Bilbo rencontre l'elfe sylvestre Lianna (préfigure-t-elle l'elfe Tauriel dans la trilogie de Peter Jackson ?) qu'il doit sauver pour avancer. Celle-ci l'aide à son tour plus tard dans l'histoire. Idem pour Corwin, l'homme du Lac qui pleure la perte de son frère dans la Forêt Noire, ou Balfor le nain captif des gobelins sous les Monts Brumeux.
Ces rencontres sont le prétexte à des mini-quêtes et énigmes (nous y reviendrons plus tard), mais s'intègrent bien au récit. Tant mieux, car des "érudits" de l’œuvre de Tolkien, mandatés par ses ayants droit, ont conseillé les développeurs pour s'assurer que le jeu respectait la cohérence du monde créé par l'auteur.
"Qu'est-ce que ça a dans ses sales petites poches ?" Gollum
Le gameplay est comparable à la table dressée d'une famille de Hobbits un jour de fête : beaucoup de plates-formes, agrémentées de combats, d'une pointe d'infiltration et de quelques puzzles, le tout servi par une vue à la troisième personne. Désigné cambrioleur de la Compagnie, Bilbo doit affronter seul les épreuves. En effet, Thorin et Cie préfèrent rester tranquillement dans un coin à vous attendre (mais ils trouvent tout de même le moyen de se faire capturer), tandis que Gandalf s'absente souvent pour s'occuper de ses "affaires". Comme dans tout jeu de plates-formes qui se respecte, Bilbo peut sauter, grimper, pousser des objets, interagir avec son environnement... On progresse selon un système de quêtes obligatoires ou optionnelles, ces dernières récompensant la curiosité du joueur. Trois armes sont à la disposition de Bilbo lors des combats :
La partie infiltration consiste à se déplacer sur la pointe des pieds pour se faufiler, mais elle prend toute sa dimension après la découverte de l'anneau unique qui rend Bilbo invisible pour une courte période. L'usage de l'anneau peut aussi permettre d'éviter les combats, mais certaines créatures sont plus sensibles au pouvoir de l'anneau que d'autres. L'infiltration reste anecdotique et ne s'impose que lors de passages spécifiques, comme la rencontre avec Smaug, ou lors de la visite du royaume sylvestre.
De nature fragile, Bilbo doit s'endurcir s'il veut survivre hors de Cul-de-Sac. Le système de santé est basé sur des points de courage sous forme de diamants, de différentes formes et tailles, qui sont dispersés aux quatre coins des niveaux. On les obtient en tuant des ennemis, en cassant des récipients, en complétant des quêtes ou en ouvrant des coffres. Leur collecte augmente la barre de courage du Hobbit et celle-ci, une fois pleine, permet d'obtenir une nouvelle bulle de vie.
Un inventaire sommaire est disponible à tout moment pour gérer et utiliser les objets récupérés : potions de soin et de vigueur, antidotes, pièces d'argent, passe-partout pour ouvrir immédiatement les coffres... Parlons justement des coffres. Certains sont piégés, ce qui impose de trouver la bonne combinaison dans le temps imparti sous peine de devoir recommencer ou d'être blessé/empoisonné. Sous forme de mini-jeux, il faut aligner un pointeur ou sélectionner la bonne couleur ; une certaine dextérité est alors nécessaire ! Les quêtes en elles-mêmes sont plutôt simples et sont généralement de type "Fedex" (trouver un objet et le ramener pour le donner/l'utiliser). Les quêtes optionnelles sont souvent un prétexte pour explorer en détail les niveaux. Le plus surprenant, ce sont les puzzles vers la fin du jeu, parfois d'une (trop) grande complexité pour un jeu a priori accessible. Souvent logiques, ils peuvent néanmoins amener à prendre un crayon et un papier pour noter des indices, comme à la grande époque des jeux de rôle.
A la fin de chaque niveau, un bilan des objets collectés s'affiche. Si vous êtes du genre collectionneur, vous serez aux anges, d'autant que certains coffres sont très bien cachés.
Il est aussi possible de s'adresser à un vendeur et, grâce aux pièces d'argent trouvées, d'acheter de nouveau objets ou d'augmenter la capacité de votre coffre de soins ou de votre sac de pierres.
De manière générale, le jeu est simple mais pas simpliste. Malgré les nombreux piédestaux de sauvegarde répartis dans les niveaux (héritage du développement console du jeu), la mort n'est jamais loin, plus souvent en raison d'une chute due à un saut mal calculé qu'à cause d'un coup d'épée bien placé. La faute en est à la caméra fixe placée derrière Bilbo qui ne permet pas toujours d'appréhender au mieux son environnement. Heureusement, Bilbo peut se raccrocher in extremis au bord des précipices, tel une Lara Croft aux pieds poilus !
"Il y a beaucoup plus en lui que vous ne le soupçonnez et passablement plus qu'il ne le soupçonne lui-même." Gandalf à propos de Bilbo
Graphiquement, le jeu surprend. Son style coloré, presque cartoon, fait faussement penser qu'il est avant tout destiné à un jeune public. Des couleurs chatoyantes de la Comté aux couloirs sombres des cavernes montagneuses, il reproduit avec bonheur la Terre du Milieu telle qu'on l'imagine à la lecture. Chaque niveau est introduit par une cinématique sous forme de pages illustrées ou en images de synthèse pour les événements importants (la rencontre avec Gollum...). Le personnage de Bilbo est le plus attachant car c'est le seul à bénéficier de véritables expressions faciales. Une réserve pourtant, la finition des personnage peut paraître grossière, par exemple la chevelure de Bilbo qui donne l'impression que celui-ci s'est renversé un pot de gel sur la tête !
Les voix comme les bruitages sont également dans le ton (certains dialogues du livre sont d'ailleurs repris), mais c'est la musique qui mérite une attention particulière. À dominance celtique et irlandaise avec ses violons, hautbois et mandolines, elle est particulièrement envoûtante et entraînante, notamment les thèmes de la Comté.
Trivia
"Me suivrez-vous, une dernière fois ?" Thorin à la Compagnie des Nains
Accueilli froidement par la presse gaming française en raison de son parti pris graphique, sa lenteur et sa jouabilité perfectible, moqué encore aujourd'hui par des youtubeurs ignorants, Bilbo le Hobbit mérite pourtant plus de considération. Accessible aux plus jeunes mais suffisamment difficile pour un joueur expérimenté, coloré mais pas enfantin, respectueux du support original tout en apportant sa propre vision de l'oeuvre, ce hobbit est vraiment une surprenante créature, comme dirait Gandalf. S'il ne révolutionne pas le genre et s'inscrit dans la moyenne des jeux de plates-formes du début des années 2000, il peut satisfaire tant le fan de Tolkien que le joueur occasionnel. Et finalement, on ne lui en demande pas plus.
Un abandonware de mithril, pardon, d'or !
Lancement du jeu
Si vous êtes un Hobbit respectable qui ne cherche pas les problèmes, utilisez la version automatique qui fonctionne sur les ordinateurs modernes. Mais si vous avez du sang Touque dans les veines, montez et installez la version CD, puis le patch et enfin le crack pour contourner la protection.
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C’est par ces mots, au départ écrits à la hâte sur la copie d’un étudiant, que J.R.R. Tolkien, professeur de philologie et de littérature anglo-saxonne, commence l’histoire de Bilbo le Hobbit. Le livre, écrit avant tout pour ses enfants, est publié en 1937 et pose les fondations de ce qui sera plus tard la référence de l’heroic-fantasy moderne, "Le Seigneur des anneaux".
L’histoire raconte comment Bilbo Sacquet, petit être paisible aux pieds poilus vivant dans la Comté, entreprend malgré lui un voyage périlleux jusqu'à une montagne lointaine pour voler un trésor gardé par un dragon terrifiant. Accompagné par le magicien Gandalf et treize nains aventureux, dont l’héritier exilé du royaume nain Thorin Ecu-de-Chêne, Bilbo doit affronter de nombreux périls pour survivre, mais aussi révéler un courage qu’il ne soupçonnait pas. En chemin, il découvre un étrange anneau qui rend invisible son porteur, sans se douter que sa découverte entraînera des événements qui changeront à jamais le destin des peuples de la Terre du Milieu. Mais ceci est une autre histoire…

Lorsque le jeu sort en 2003, le "Seigneur des Anneaux" est devenu un phénomène populaire grâce à la trilogie cinématographique de Peter Jackson. Deux éditeurs de jeux vidéo y voient une opportunité commerciale et acquièrent les droits d’adaptation de l'œuvre de Tolkien. Electronic Arts acquiert les droits de l’adaptation cinématographique ("Le Retour du roi", "La Bataille pour la Terre du Milieu" et "L'Âge des conquêtes"), tandis que Sierra Entertainment obtient les droits des livres ("La Communauté de l'anneau", "La Guerre de l'anneau" et "Bilbo le Hobbit").
Ainsi, chaque éditeur sort son jeu respectif à Noël 2003 : EALe Retour du Roi, et Sierra Bilbo le Hobbit.
Mais suffit-il d’adapter un bon livre pour obtenir un bon jeu ?

Le jeu est globalement respectueux de la trame du livre. Des paysages bucoliques de la Comté aux salles du trésor d'Erebor, en passant par les ténèbres de la Forêt Noire ou les cavernes gobelines des Monts Brumeux, Bilbo voit du pays. D'ailleurs, les noms des niveaux reprennent ceux des chapitres du livre.
Pour autant, les développeurs ont pris la liberté d'introduire des personnages qui n’existent pas dans le livre afin d'apporter un peu de diversité et de rallonger l'aventure (le livre est assez court).
Ainsi, Bilbo rencontre l'elfe sylvestre Lianna (préfigure-t-elle l'elfe Tauriel dans la trilogie de Peter Jackson ?) qu'il doit sauver pour avancer. Celle-ci l'aide à son tour plus tard dans l'histoire. Idem pour Corwin, l'homme du Lac qui pleure la perte de son frère dans la Forêt Noire, ou Balfor le nain captif des gobelins sous les Monts Brumeux.
Ces rencontres sont le prétexte à des mini-quêtes et énigmes (nous y reviendrons plus tard), mais s'intègrent bien au récit. Tant mieux, car des "érudits" de l’œuvre de Tolkien, mandatés par ses ayants droit, ont conseillé les développeurs pour s'assurer que le jeu respectait la cohérence du monde créé par l'auteur.

Le gameplay est comparable à la table dressée d'une famille de Hobbits un jour de fête : beaucoup de plates-formes, agrémentées de combats, d'une pointe d'infiltration et de quelques puzzles, le tout servi par une vue à la troisième personne. Désigné cambrioleur de la Compagnie, Bilbo doit affronter seul les épreuves. En effet, Thorin et Cie préfèrent rester tranquillement dans un coin à vous attendre (mais ils trouvent tout de même le moyen de se faire capturer), tandis que Gandalf s'absente souvent pour s'occuper de ses "affaires". Comme dans tout jeu de plates-formes qui se respecte, Bilbo peut sauter, grimper, pousser des objets, interagir avec son environnement... On progresse selon un système de quêtes obligatoires ou optionnelles, ces dernières récompensant la curiosité du joueur. Trois armes sont à la disposition de Bilbo lors des combats :
- Le bâton de marche qui donne à Bilbo un faux air de Willow mais qui peut aussi servir pour effectuer des sauts en longueur (ou simplement pour se déplacer plus vite).
- Dard, l'épée elfique, capable d'éclairer les ténèbres et de détruire les boucliers des ennemis.
- Un sac de pierres pour frapper à distance. À noter qu'un mode "sniper" en vue semi-objective permet d’améliorer sa précision et que des pierres magiques disséminées dans les niveaux permettent de brûler ou de geler les ennemis.
La partie infiltration consiste à se déplacer sur la pointe des pieds pour se faufiler, mais elle prend toute sa dimension après la découverte de l'anneau unique qui rend Bilbo invisible pour une courte période. L'usage de l'anneau peut aussi permettre d'éviter les combats, mais certaines créatures sont plus sensibles au pouvoir de l'anneau que d'autres. L'infiltration reste anecdotique et ne s'impose que lors de passages spécifiques, comme la rencontre avec Smaug, ou lors de la visite du royaume sylvestre.
De nature fragile, Bilbo doit s'endurcir s'il veut survivre hors de Cul-de-Sac. Le système de santé est basé sur des points de courage sous forme de diamants, de différentes formes et tailles, qui sont dispersés aux quatre coins des niveaux. On les obtient en tuant des ennemis, en cassant des récipients, en complétant des quêtes ou en ouvrant des coffres. Leur collecte augmente la barre de courage du Hobbit et celle-ci, une fois pleine, permet d'obtenir une nouvelle bulle de vie.
Un inventaire sommaire est disponible à tout moment pour gérer et utiliser les objets récupérés : potions de soin et de vigueur, antidotes, pièces d'argent, passe-partout pour ouvrir immédiatement les coffres... Parlons justement des coffres. Certains sont piégés, ce qui impose de trouver la bonne combinaison dans le temps imparti sous peine de devoir recommencer ou d'être blessé/empoisonné. Sous forme de mini-jeux, il faut aligner un pointeur ou sélectionner la bonne couleur ; une certaine dextérité est alors nécessaire ! Les quêtes en elles-mêmes sont plutôt simples et sont généralement de type "Fedex" (trouver un objet et le ramener pour le donner/l'utiliser). Les quêtes optionnelles sont souvent un prétexte pour explorer en détail les niveaux. Le plus surprenant, ce sont les puzzles vers la fin du jeu, parfois d'une (trop) grande complexité pour un jeu a priori accessible. Souvent logiques, ils peuvent néanmoins amener à prendre un crayon et un papier pour noter des indices, comme à la grande époque des jeux de rôle.
A la fin de chaque niveau, un bilan des objets collectés s'affiche. Si vous êtes du genre collectionneur, vous serez aux anges, d'autant que certains coffres sont très bien cachés.
Il est aussi possible de s'adresser à un vendeur et, grâce aux pièces d'argent trouvées, d'acheter de nouveau objets ou d'augmenter la capacité de votre coffre de soins ou de votre sac de pierres.
De manière générale, le jeu est simple mais pas simpliste. Malgré les nombreux piédestaux de sauvegarde répartis dans les niveaux (héritage du développement console du jeu), la mort n'est jamais loin, plus souvent en raison d'une chute due à un saut mal calculé qu'à cause d'un coup d'épée bien placé. La faute en est à la caméra fixe placée derrière Bilbo qui ne permet pas toujours d'appréhender au mieux son environnement. Heureusement, Bilbo peut se raccrocher in extremis au bord des précipices, tel une Lara Croft aux pieds poilus !

Graphiquement, le jeu surprend. Son style coloré, presque cartoon, fait faussement penser qu'il est avant tout destiné à un jeune public. Des couleurs chatoyantes de la Comté aux couloirs sombres des cavernes montagneuses, il reproduit avec bonheur la Terre du Milieu telle qu'on l'imagine à la lecture. Chaque niveau est introduit par une cinématique sous forme de pages illustrées ou en images de synthèse pour les événements importants (la rencontre avec Gollum...). Le personnage de Bilbo est le plus attachant car c'est le seul à bénéficier de véritables expressions faciales. Une réserve pourtant, la finition des personnage peut paraître grossière, par exemple la chevelure de Bilbo qui donne l'impression que celui-ci s'est renversé un pot de gel sur la tête !
Les voix comme les bruitages sont également dans le ton (certains dialogues du livre sont d'ailleurs repris), mais c'est la musique qui mérite une attention particulière. À dominance celtique et irlandaise avec ses violons, hautbois et mandolines, elle est particulièrement envoûtante et entraînante, notamment les thèmes de la Comté.

- Bilbo le Hobbit a déjà fait l'objet d'un jeu vidéo en 1983. Titré The Hobbit et sorti sur les ordinateurs de l'époque, c'est une aventure textuelle et graphique.
- Confiées à deux développeurs distincts, les versions consoles et PC diffèrent sur certains points. Sur consoles, la caméra est libre et non pas fixe et certains effets graphiques sont ajoutés (Bilbo devient transparent en utilisant l'anneau). De plus, Bilbo ne porte sa cape verte qu'après avoir quitté La Comté.
- Au début du développement, il était prévu que Gandalf soit un personnage jouable, mais par manque de temps et de moyens, l'idée fut abandonnée.
- Il existe des "speedruns" du jeu sur internet montrant que le jeu peut se terminer en moins de 15 minutes en exploitant des bugs.
- La musique du jeu a remporté le prix de "Best Original Soundtrack Album" aux Game Audio Network Guild Awards distribués lors de la Game Developers Conference de 2004.
- Des cartes collector étaient incluses dans l'édition américaine du jeu. Elles sont visibles dans la section "Produits dérivés".
- Un making-of du jeu est disponible ici.
- Un troll des cavernes devait servir de boss à la fin du niveau "Trou de troll", mais il fut supprimé du développement final. Il existe cependant une vidéo le montrant en action ici.

Accueilli froidement par la presse gaming française en raison de son parti pris graphique, sa lenteur et sa jouabilité perfectible, moqué encore aujourd'hui par des youtubeurs ignorants, Bilbo le Hobbit mérite pourtant plus de considération. Accessible aux plus jeunes mais suffisamment difficile pour un joueur expérimenté, coloré mais pas enfantin, respectueux du support original tout en apportant sa propre vision de l'oeuvre, ce hobbit est vraiment une surprenante créature, comme dirait Gandalf. S'il ne révolutionne pas le genre et s'inscrit dans la moyenne des jeux de plates-formes du début des années 2000, il peut satisfaire tant le fan de Tolkien que le joueur occasionnel. Et finalement, on ne lui en demande pas plus.
Un abandonware de mithril, pardon, d'or !

Si vous êtes un Hobbit respectable qui ne cherche pas les problèmes, utilisez la version automatique qui fonctionne sur les ordinateurs modernes. Mais si vous avez du sang Touque dans les veines, montez et installez la version CD, puis le patch et enfin le crack pour contourner la protection.

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