Indiana Jones et le tombeau de l'empereur

Introduction

En 1999, Indiana Jones et la Machine infernale fut un premier épisode 3D honorable mais pas transcendant. Indy revient en 2003 pour une nouvelle aventure, aux graphismes forcément améliorés et un gameplay légèrement différent.

Le scénario

Indiana Jones commence sa première mission à Ceylan par la recherche d’une idole et l’affrontement du nazi Albrecht von Beck et de ses sbires. Il sera ensuite engagé par le dignitaire chinois Marshall Kai pour récupérer le Coeur du dragon, une relique appartenant au premier empereur de la Chine, le fondateur de la dynastie Qin. Relique qui, bien évidemment, permettra de dominer le monde. Vous visiterez un château à Prague, une cité engloutie sous Istanbul, les rues de Hong Kong, le lagon de Peng Lai puis ses montagnes, la forteresse du Dragon Noir, le temple de Kong Tien et le tombeau de l’Empereur Qin Shi Huang (d’où le titre du jeu). Les nazis viendront vous compliquer la tâche ainsi que tout un bestiaire d’ennemis plus ou moins fantastiques, comme dans tout bon Indiana Jones.

Jouabilité

Les premières minutes sont agréables, le tutoriel nous met tout de suite dans l’ambiance, les graphismes sont chatoyants… Puis viennent les premiers passages dans des endroits plus étroits, et là c’est le drame ! La caméra est très mal réglée dès que l’on est dos au mur. Elle virevolte à droite ou à gauche et nuit à la visibilité. Je suis allé voir si ce n’était pas un bug sur les machines modernes, mais non, ce problème était déjà présent à l’époque de la sortie du jeu ! C’est dommage, car les passages de plateformes sont sympathiques, Indiana Jones peut s’accrocher avec son fouet, s’adosser aux murs, sauter et s’agripper aux rebords, il peut grimper au lierre ou aux échelles. Lors des bagarres, il peut donner des coups de fouet, tirer avec des armes à feu, prendre des objets comme des chaises ou des bouteilles pour se défendre, utiliser deux attaques différentes au corps à corps… Mais tout cela serait bien trop facile sans votre pire ennemi : la caméra !

Pour ce qui concerne la progression, oubliez le jeu précédent et ses sauvegardes à l’instant "T". Le Tombeau de l’Empereur se découpe en plusieurs niveaux pour chaque chapitre et la sauvegarde se fait automatiquement à la fin des niveaux. Cela impose un style de jeu différent avec parfois beaucoup d’essais pour avancer dans le scénario, surtout que la caméra est là pour vous faire rager un peu plus que prévu !

Les musiques sont dynamiques en fonction de l’action à l’écran. Ayant joué sur un jeu en V.O., je n’ai pas pu profiter du doubleur officiel d'Harrison Ford de la V.F. par Richard Darbois.

Le menu d’intro est magnifique et joliment animé mais un peu lourd d’utilisation à la longue. J’ai trouvé le système de gestion de l’inventaire pas très maniable (faire dérouler avec la molette de la souris alors que le jeu ne se met pas en pause), les munitions sont plutôt rares, j’ai souvent privilégié le corps à corps et avec un peu de dextérité, on peut, si l’environnement le permet, pousser ses adversaires dans le vide, point positif, mais la caméra…enfin vous avez compris.

Conclusion

Indiana Jones et le tombeau de l’empereur est différent d'Indiana Jones et la Machine Infernale par son système de progression de sauvegarde automatique. Les graphismes ont grandement progressé mais la jouabilité a régressé à cause d’une caméra stupide contre les murs. En raison de ce gros défaut, je l’ai joué sans grande motivation bien que l’épilogue du jeu se termine dans le bar à Hong Kong au début du film "Le Temple Maudit". Un joli scénario et des environnements variés sur un gameplay foireux donne un jeu moyen.

Installation

Jeu non-abandonware, nous ne pouvons le proposer en téléchargement mais testé sur Windows 7 et 10 sans problème particuliers.

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