The Show
Date de sortie
Age recommandé
Systèmes
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Multijoueurs
Dosbox
Compatible avec la version 0


titre Introduction

The Show est un jeu vidéo de stratégie en temps réel (ou STR) publié en 2007 par Take Two Interactive, éditeur britannique extrêmement prolifique connu pour éditer les jeux Rockstar Games ou ceux de Firaxis (développeur de la série XCOM ou Civilization). Le jeu est développé par Sixteen Tons Entertainment, un studio allemand existant depuis 1993. Ils sont surtout connus pour la très prolifique série Emergency, jeu stratégique de simulation où les joueurs gèrent divers services d'urgence. Le studio a été racheté par Phoenix Games en 2020, mais existe toujours techniquement. The Show représentait leur première incursion dans le monde merveilleux du STR, mais à l'époque le studio possédait déjà une certaine expérience au moment du développement du jeu.

titre Guerre de sécession

Le contexte du jeu est quelque chose de déjà vu dans de nombreuses oeuvres de fiction, en particulier récentes : Dans un futur proche, la Californie a fait sécession des Etats-Unis et est devenue une dictature sous la houlette de Lou Baxter, un dictateur très très méchant (la preuve, il a une moustache). Ce dernier, pour divertir la population, organise sur une île des combats de gladiateurs modernes où il envoie à la mort opposants politiques et détenus de droit commun, le tout financé par de puissantes corporations. Les Etats-Unis d'Amérique, pas forcément très jouasses à l'idée d'avoir un état sécessionniste et dictatorial sur leurs propres côtes, décident d'envoyer Franck Harris, agent très spécial pour s'occuper de Baxter et saboter The Show.

On est ici dans le cas typique d'un scénario au ridicule consommé qui se prend tellement au sérieux qu'on ne peut pas s'empêcher d'avoir une certaine... tendresse envers lui. Surtout que, pour ne rien arranger, les doublages français sont absolument désastreux, avec des doubleurs au ton monocorde et des répliques qui prêtent à sourire (mention spéciale à la scène finale de la séquence d'introduction de la campagne, où le président montre à Harris le drapeau américain amputé d'une de ses étoiles et qui lui dit "Et ramenez moi cette fichue étoile !!" avec un manque de conviction comique à souhait). Bon, en soi, ça ne fait pas de The Show un mauvais jeu, mais cette ambiance digne d'un mauvais film de science-fiction très premier degré n'aide pas à prendre le jeu au sérieux.

titre L'Aube de la Guerre

Vous avez déjà joué à Dawn of War ? Oh, c'était très bien, Dawn of War. Le titre de Relic Entertainment sorti en 2004 reste un pilier du STR encore aujourd'hui, avec l'exploitation à la perfection de l'univers de Warhammer 40 000, ses factions nombreuses et variées et son très bon gameplay. Il semblerait que les développeurs de chez Sixteen Tons Entertainment aient pris des notes, car The Show reprend une énorme quantité d'éléments de son illustre modèle. Déjà, le système de ressources : comme dans Dawn of War, deux ressources sont disponibles, l'énergie et les crédits. L'énergie s'obtient en construisant des générateurs et sert à plusieurs choses, mais reste essentielle pour construire de nouveaux bâtiments. Les Crédits sont le nerf de la guerre dans les parties de The Show, car c'est avec eux que vous allez pouvoir acheter les nouvelles unités, et pour les obtenir, il va falloir capturer des postes avancés.

Ces postes avancés fonctionnent d'une manière très similaire aux points stratégiques de Dawn of War : une unité d'infanterie doit les capturer, et il faudra ensuite les tenir de façon à obtenir un afflux constant de ces précieux crédits. Les unités d'infanterie fonctionnent en escouades : quand une unité est produite à la caserne, c'est en réalité un groupe de soldats qui est formé. Ces soldats peuvent être renforcés par de nouveaux membres (jusqu'à un certain point) ainsi que du nouvel équipement plus puissant. Ce système d'escouade est également repris de Dawn of War, et pour continuer sur sa lancée, The Show reprend le même concept que le jeu de Relic pour les améliorations du nombre de soldats pouvant être appelés sur le champ de bataille. Il suffit de rechercher l'amélioration correspondante et c'est bon, pas besoin de construire des maisons ou quoi que ce soit.

Ceci dit, The Show possède quand-même quelques éléments qui lui sont propres (faudra quand-même pas se faire accuser de plagiat, hein ?) : tout d'abord, il n'est possible de construire qu'un seul exemplaire de chaque bâtiment de production de troupes, les seuls bâtiments pouvant être construits plusieurs fois étant les tourelles et les générateurs. Ces bâtiments de production ne peuvent être construits que près du quartier général, il n'est donc pas possible de construire sa caserne juste à côté de l'ennemi pour pouvoir le harceler à coup de troupes rapidement déployées. Pour pallier ce problème cependant, Sixteen Tons Entertainment a décidé d'apporter un petit élément aux postes avancés : Au-delà de vous offrir des crédits supplémentaires, les postes avancés servent également de point de téléportation des troupes. Tant que vous contrôlez un poste avancé, vous pouvez y transporter des soldats depuis votre base principale, mais attention : chaque poste avancé est relié à un autre, et il n'est possible de capturer qu'un poste avancé relié à un poste déjà sous votre contrôle.

Les parties de The Show sont donc une véritable guerre d'attrition où les postes avancés centraux font l'objet de combats féroces pour espérer pouvoir maintenir constamment la pression sur l'adversaire. Le jeu propose trois factions (appelées équipes) : Les Outlaws, l'Ancient Force et la Northland Force. Malheureusement, ces différences sont avant tout cosmétiques, et chaque faction se joue quasiment de la même façon. Les Outlaws ont une esthétique post-apocalyptique très standard et sont menés par Franck Harris lui-même, la Northland Force s'inspire des légendes Vikings, et l'Ancient Force des civilisations méso-américaines, notamment les aztèques. Les troupes sont un mélange de soldats, de robots et de mechas, et durant la partie il est possible d'appeler son chef d'équipe directement sur le champ de bataille. Très puissant, le revers de la médaille est que s'il meurt, la partie est finie.

Les graphismes deThe Show sont plutôt datés pour un jeu de 2007, surtout quand on les compare à des jeux sortis en même temps ou même avant. Pour rappel, un autre STR de science-fiction est sorti en 2007 : Command & Conquer 3, dont les graphismes sont largement supérieurs àThe Show. Deux ans plus tôt sortait Star Wars : Empire At War, également très joli, et bien optimisé, ce qui semble ne pas être le cas deThe Show tant le titre tourne mal sur les machines modernes (note de l'auteur de ce test : j'ai du mettre les graphismes au plus bas pour pouvoir jouer avec fluidité, et baisser la résolution pour avoir accès à l'intégralité de l'écran du jeu).

titre Conclusion

Trouver des informations sur The Show s'est révélé être très difficile, le nom générique du jeu n'aidant pas. Qui plus est, le titre de Sixteen Tons Entertainment semble avoir été un échec commercial retentissant, au point qu'il n'existe pas de vidéos youtube de gameplay du jeu, de page wikipédia dédiée ou même de test provenant de la presse spécialisée, exception faite de JeuxVideo.Com qui a noté le jeu 12/20 (et sans aucun avis de lecteur, ce qui est plutôt rare). Le jeu n'est par ailleurs disponible sur aucune plateforme de vente, et semble avoir été complètement oublié.



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