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Introduction
Bonjour, avant de parler plus proprement de Neuro Hunter, notre sujet du jour, j’aimerais vous poser une question : Vous vous souvenez de Deus Ex ? Oh, c’était bien Deus Ex. Le titre d’Ion Storm est encore dans les mémoires de beaucoup de joueurs, de par son univers complexe, son scénario d’excellente qualité et son gameplay très innovant pour l’époque. Autant dire que dans son sillage, de nombreux jeux ont tenté de réitérer l’exploit des aventures de J.C. Denton, à des degrés de réussite très variés.
Arrive le studio Russe Media Art, qui, en 2005, nous propose Neuro Hunter, un jeu de rôle à la première personne dans un univers Cyberpunk sombre et sale, à base de méga corporations, de pirates informatiques et de mutants. Associés à l’éditeur allemand Deep Silver, Media Art débarque sur nos petits ordinateurs personnels en grande pompe, avec pour objectif, je cite, de nous offrir “Un jeu de rôle Cyberpunk captivant où vous devrez relever les plus grands défis” !
Virus visuel
Le premier défi étant de ne pas grimacer à la vue des graphismes du jeu, parce que BON SANG QUE C’EST PAS BEAU ! Alors certes, vous allez me dire qu’on peut toujours trouver pire en la matière, et vous aurez raison, mais là ça fait particulièrement mal à la rétine. Les modèles sont grossiers, et c’est particulièrement visible quand on parle aux personnages non-joueurs, qui n’ont que peu d’animation. Au moins, le jeu propose un nombre d’ennemis relativement important, surtout compte tenu de la relativement courte durée de vie du jeu (environ 6 heures pour le terminer, à condition de ne pas vous faire soft-lock, ce qui m’est arrivé malheureusement plusieurs fois…)
Nous incarnons un certain Hunter (pas de nom et prénom officiel, juste “Hunter”), un pirate informatique qui se retrouve à effectuer un travail pas très clair pour une corporation qui l’est encore moins. Evidemment, ça dérape, et son antre se fait dynamiter lors d’une cinématique en anglais non sous-titrée. On se réveille dans des sortes d'égouts d’une colonie minière/pénitentiaire aux mains d’un certain “Hacker” (oui, c’est son nom) et nous voilà obligé de nous battre contre des mutants, des animaux, des soldats… bref, beaucoup de travail pour notre cher Hunter, qui va devoir se frayer un chemin par la force ou la ruse, en utilisant ses talents de pirate pour s’en sortir.
Neuro Hunter ne brille pas particulièrement par la qualité de son scénario et de ses dialogues, bien que pour le coup la faute puisse aussi être mise sur la pitoyable traduction française du titre, qui réussit l’exploit de ne pas afficher les accents endémiques à notre belle langue. Un travail de sagouin qui n’était malheureusement pas si rare à l’époque, en atteste par exemple le jeu Perimeter dont la traduction massacre allègrement le pourtant très bon scénario de base du jeu. Un constat qui semble s’appliquer à de très nombreuses productions venues de Russie/d’Europe de l’Est de manière générale, les éditeurs occidentaux ne jugeant visiblement pas utile de soigner la traduction de ces titres achetés sans doute à bas prix pour être distribués pour pas trop cher. On notera cependant que Media Art a au moins soigné l’ambiance musicale de son bébé, bien que l’omniprésence du synthétiseur puisse taper sur le système des joueurs les moins tolérants, cependant le jeu s’en sort globalement bien à ce niveau, au moins le design sonore est largement supérieur en terme de qualité à celui des graphismes.
Neuro Hunter se joue comme un RPG à la première personne standard des années 2000, avec une gestion de l’inventaire, des combats en style FPS, etc. Cependant le titre s’autorise une petite originalité dans son système de fabrication d’équipement, en donnant au joueur la possibilité de fabriquer avec des objets ramassés un peu partout des armes, armures et munitions. Compte tenu du peu d’argent que l’on possède en jeu, cette composante d’artisanat est primordiale pour survivre dans le jeu, offrant un aspect “improvisation” plutôt sympathique. De même, les phases de piratage du jeu, notamment les “Cyber combats” offrent un gameplay beaucoup plus original que ce que le jeu semblait offrir de base, avec des programmes à récupérer dans le mode réel pour construire des unités virtuelles qui vont servir lors de ces combats contre des terminaux sécurisés par exemple. En plus de ça, le jeu offre d’autres mécaniques de piratage, rendant cet aspect du titre le plus original et le plus intéressant (j’adore Bioshock, hein, mais les phases de piratage des deux premiers jeux étaient d’une pauvreté affligeante, sur ce point Neuro Hunter s’en sort avec les honneurs.)
Conclusion
Neuro Hunter est un jeu avec du potentiel, qui a été pensé par un studio avec une vraie volonté de bien faire. Dommage que son scénario ne soit pas à la hauteur et surtout que les graphismes soient aussi dégueulasses, parce que le jeu possède beaucoup de bonnes idées, qui sont malheureusement systématiquement diminuées par un gameplay hors piratage très très classique, et un scénario qui aurait mérité un plus grand soin et surtout une traduction de meilleure qualité. Autant dire que la presse spécialisée en France n’a pas vraiment porté beaucoup d’intérêt au jeu de Media Art, JeuxVideo.com lui offrant un 10/20, ce qui est une note appropriée pour un jeu qui n’est ni bon, ni mauvais, mais qui pourra peut-être intéresser les amateurs de jeux cyberpunk qui auraient besoin de leur dose d’univers sombre de cybernétiques.
Lancement
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