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The Orion Conspiracy
Titre provisoire
Cerberus
Date de sortie
1995 (
)

Genre
Développement
Édition
Distribution aux États-Unis
Systèmes








Dosbox
Compatible avec la version 0.70
#curseur #decors2dbitmap #enquete #espace #objets2dbitmap #senior #sf #vuepersp
LE SCENARIO
L'histoire se déroule au XXIIème siècle, en 2160. L'espace est devenu une extension de la mondialisation, et ce sont les grandes compagnies qui dominent les marchés, détenant toutes les arcanes du pouvoir. La Guerre des Compagnies vient tout juste de s'achever, et les deux principales firmes antagonistes, Kobayashi (leader mondial de la biochimie) et Mogami-Hudson (activités minières), ont scellé une paix précaire. L'apparition soudaine d'un trou noir, associée à la disparition de la Constellation d'Orion, ont conduit les deux compagnies à coopérer aux confins de l'Univers, pour tenter de comprendre ce qui cause ce phénomène. C'est pourquoi une base a été édifiée sur l'astéroïde Cerberus, à la lisière du trou noir, sous le commandement du Capitaine Shannon, de la Compagnie Kobayashi. Au cours d'une mission de routine, Danny McCormack, l'un des chercheurs de la base, est victime d'une avarie. Son vaisseau de reconnaissance dérive jusqu'à la gueule du trou noir où il est englouti.
Dans ce jeu d'aventure à la troisième personne, vous incarnez Devlin McCormack, le père de l'astronaute disparu et vétéran de la Guerre des Compagnies. Vous arrivez sur Cerberus pour assister aux funérailles organisées par le personnel de la base et rendre un dernier hommage à Danny. L'accueil est plutôt froid, Ward, l'agent de sécurité, profère des insinuations calomnieuses à propos de votre passé, tout indique que vous n'êtes pas le bienvenu à bord et que votre départ le plus tôt possible est vivement souhaité. Une lettre anonyme, glissée sous la porte de votre cabine, vous informe que la mort de votre fils n'était pas un accident. Vous décidez de rester et de mener l'enquête pour dénouer l'intrigue.
LE GAMEPLAY
Comme dans tout jeu d'aventure qui se respecte, c'est la souris qui vous permettra d'avancer dans votre enquête. L'inventaire s'enrichit d'objets au gré de votre exploration, et pour y accéder, il vous suffit de balayer le bas de votre écran pour le faire apparaître en surimpression. L'icône de statut vous permet de règler les paramètres habituels, voix, sous-titres, et même d'inverser les boutons droit et gauche de votre souris. Cette dernière fonctionnalité peut paraître secondaire. Il aurait été probablement plus opportun de prévoir un mode "zip" ou "fly", comme dans Myst, par exemple, pour épargner au joueur les innombrables allers et retours dans les couloirs labyrinthiques de Cerberus. Par contre, les concepteurs ont mis en oeuvre une interface intuitive et des objets faciles à identifier et à collecter. Lorsqu'une interaction est possible, pour combiner deux objets entre eux, ou pour interagir avec un élément du décor ou avec un autre personnage, vous n'aurez pas besoin de cliquer partout ni de courir dans tous les sens sans savoir quoi faire. Par exemple, un trombone doit être déformé par le marteau pour se transformer en épingle, à un moment du jeu. En cliquant sur le trombone, dans l'inventaire, l'option "utiliser le marteau" apparaît, à condition, bien sûr, d'avoir déjà récupéré le marteau auparavant. C'est pratique et plein de bon sens !
Le jeu est d'une certaine façon très (trop ?) linéaire, au point que certaines actions ne peuvent avoir lieu qu'à un moment précis, ce qui enlève un peu de cohérence au jeu. L'intrusion de la musique pendant les dialogues est un autre élément gênant, mais qui se corrige facilement en règlant la musique à 50% ou moins, afin de bien entendre les dialogues. Les sous-titres activés peuvent aussi corriger cet inconvénient, si vous voulez garder le volume du son élevé. Vous disposez de 34 créneaux pour effectuer vos sauvegardes, ce qui est d'un confort plus élevé que la moyenne des jeux du même type. Pour quitter le jeu, il vous suffira d'appuyer sur F8, puis "quitter le jeu" pour revenir sur votre bureau.
C'est donc un gameplay plutôt très correct que propose cet opus. Bien entendu, il n'y a pas de map, comme c'est la "règle" dans la plupart des jeux d'aventure. Ce sera donc à vous de la dessiner, afin d'apprendre à vous repérer facilement dans cet environnement aux décors variés, accessibles par quatre ascenseurs. Mais pour tout joueur de jeu d'aventure, l'exploration est l'un des plaisirs du jeu. Dernière précision, il n'y a pas de game over, ce qui est une bonne nouvelle. Vous disposez de tout votre temps pour résoudre les énigmes, et tant pis pour les puristes qui y verront une atteinte à la cohésion du jeu, surtout en deuxième partie de l'aventure.
UN HUIS-CLOS SPATIAL PLEIN DE REBONDISSEMENTS
The Orion Conspiracy apporte une vraie touche d'originalité dans ce type de jeu. On peut diviser cette aventure en deux parties égales.
Dans un premier temps, vous allez mener une enquête et explorer les lieux. La base compte une vingtaine de personnes, dont une quinzaine que vous allez interroger. Les questions ne varient guère d'un personnage à l'autre, et la monotonie des couloirs peut lasser le joueur. Mais au fil de votre investigation, vous allez vous rendre compte que la recherche de la vérité concernant le meurtrier (ou la meurtrière) et ses mobiles ne sont qu'un aspect de votre enquête. Peu à peu, une sombre conspiration émerge au-dessus de la loi du silence, où il est question d'avenir de l'Humanité, d'un inquiétant complot dont la clé est le mystérieux trou noir.
Dans la seconde partie, le jeu s'accélère et prend l'apparence d'un jeu d'action, presque d'un survival horror. Mais cela reste un jeu d'énigmes et d'inventaire : pas de shoot, pas de courses en temps limité ni de simulation de vol à bord d'un vaisseau spatial. Il y a bien du tir, du pilotage, de l'action, mais le tout géré par des cinématiques plutôt agréables, que certains pourraient trouver un peu longuettes, et qui prolongent l'intrigue avec bonheur.
Les personnages sont essentiellement dessinés. Il n'y a pas de Full Motion Video ici, comme cela était la mode au milieu des années 1990. Et c'est tant mieux ! Chaque personnage a une personnalité propre, des caractéristiques identifiables et qui aident à comprendre les énigmes à résoudre. Au passage, aucun n'est très attachant, mais la seconde partie nous permet de comprendre pourquoi. Il y a l'agent de sécurité raciste et violent, le cuisinier aussi amoureux de son poulet curry que de sa femme, la scientifique bornée et coupée de tout sentimentalisme, la nymphomane qui collectionne les hommes, l'agent double, et même deux chiens qui vagabondent un peu partout, dont un qui a le nom d'un avocat célèbre. ^^
Le jeu est résolument adulte, avec des répliques qui ne plairont pas à tout le monde. Mais l'accumulation de jurons et de paroles vertes n'est pas une caution complaisante gratuite. Vous aurez l'occasion de découvrir que les personnes les plus grossières ne sont pas forcément les plus dangereuses.
Attention, les voix françaises sont particulièrement désagréables. Le ton de certaines répliques prête à rire, parfois, tant le texte est annoné plutôt que dit. Ce défaut est assez récurrent dans la plupart des jeux doublés à cette période, avec une mention spéciale à l'Enigme de Maître Lu, qui bat tous les records de textes sabordés. Mais là n'est pas l'intérêt majeur de cet opus. Une fois que vous aurez fait abstraction de ce détail, vous serez conquis par l'aventure.
Enfin, les décors méritent un petit commentaire. Si les corridors sont d'une sinistre monotonie, certains lieux sont particulièrement bien rendus, très bien dessinés. Le bar, avec son ambiance discothèque, la salle de contrôle, les jardins arborant une flore et des cascades reconstituées par les scientifiques, apportent une touche apaisante là où certains lieux sont glaçants, à l'image de ce que peut être une base scientifique en milieu hostile. Les détails de l'astéroïde sont également bien rendus, et le survol de la base au cours des cinématiques donne un aperçu intéressant de l'étendue de ces lieux que vous arpentez dans tous les sens. Coup de chapeau à l'équipe de graphistes du studio Divide by Zero.
L'ESPACE EST UNE "FRONTIERE DE L'INFINI" POUR LES JEUX D'AVENTURE
En 1995, la Compagnie Divide by Zero a édité un autre jeu de science fiction dans le domaine de l'aventure, Guilty. Le thème de l'espace et des aliens est probablement celui qui est le plus présent dans les catalogues de jeux d'aventure, en 1995. Que ce soit Azrael's Tear ou Mission Critical, ou avec des intonations comiques dans le dernier opus de la saga des Space Quest ou avec Aliens : A Comic Book adventure, le jeu d'aventure s'est tourné vers l'infiniment grand pour créer des histoires pleines de rebondissements où le souci de vraisemblance se dissout dans une dimension où la science et la rationnalité cèdent la place au "Tout est possible". C'est en 1995, également, que Dark Seed 2 vient apporter une suite aux mésaventures de Mike Dawson, que l'univers de Lovecraft est remis à l'honneur avec Prisoner of Ice . C'est aussi cette année-là que le formidable opus The Dig vient illustrer cette vogue du spatial.
Des jeux hybrides, comme The Last Dynasty, mi-aventure, mi-action, ou le soft atemporel The Journeyman Project : Buried in Time, puisent encore leur inspiration dans la science fiction. On peut également citer ce véritable O.V.N.I., au sens propre comme au sens figuré (objet vidéoludique non identifié), Welcome to the future, un soft à redécouvrir par la même occasion. Même dans les Myst-likes, l'espace donne des ailes aux créateurs, avec The Daedalus Encounter, en attendant la fabuleuse adaptation de l'oeuvre de Arthur C. Clarke, l'année suivante, avec le chef-d'oeuvre Rama. Ce tour d'horizon des jeux d'aventure édités en 1995 est loin d'être exhaustif. Pour revenir à The Orion Conspiracy, et pour conclure, il est bon de savoir que c'est un jeu qui peut mettre un certain temps à accrocher le gamer, mais qui devient addictif en accélérant le rythme, au grè des rebondissements, et qui saura vous aspirer comme dans un trou noir.
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L'histoire se déroule au XXIIème siècle, en 2160. L'espace est devenu une extension de la mondialisation, et ce sont les grandes compagnies qui dominent les marchés, détenant toutes les arcanes du pouvoir. La Guerre des Compagnies vient tout juste de s'achever, et les deux principales firmes antagonistes, Kobayashi (leader mondial de la biochimie) et Mogami-Hudson (activités minières), ont scellé une paix précaire. L'apparition soudaine d'un trou noir, associée à la disparition de la Constellation d'Orion, ont conduit les deux compagnies à coopérer aux confins de l'Univers, pour tenter de comprendre ce qui cause ce phénomène. C'est pourquoi une base a été édifiée sur l'astéroïde Cerberus, à la lisière du trou noir, sous le commandement du Capitaine Shannon, de la Compagnie Kobayashi. Au cours d'une mission de routine, Danny McCormack, l'un des chercheurs de la base, est victime d'une avarie. Son vaisseau de reconnaissance dérive jusqu'à la gueule du trou noir où il est englouti.
Dans ce jeu d'aventure à la troisième personne, vous incarnez Devlin McCormack, le père de l'astronaute disparu et vétéran de la Guerre des Compagnies. Vous arrivez sur Cerberus pour assister aux funérailles organisées par le personnel de la base et rendre un dernier hommage à Danny. L'accueil est plutôt froid, Ward, l'agent de sécurité, profère des insinuations calomnieuses à propos de votre passé, tout indique que vous n'êtes pas le bienvenu à bord et que votre départ le plus tôt possible est vivement souhaité. Une lettre anonyme, glissée sous la porte de votre cabine, vous informe que la mort de votre fils n'était pas un accident. Vous décidez de rester et de mener l'enquête pour dénouer l'intrigue.

Comme dans tout jeu d'aventure qui se respecte, c'est la souris qui vous permettra d'avancer dans votre enquête. L'inventaire s'enrichit d'objets au gré de votre exploration, et pour y accéder, il vous suffit de balayer le bas de votre écran pour le faire apparaître en surimpression. L'icône de statut vous permet de règler les paramètres habituels, voix, sous-titres, et même d'inverser les boutons droit et gauche de votre souris. Cette dernière fonctionnalité peut paraître secondaire. Il aurait été probablement plus opportun de prévoir un mode "zip" ou "fly", comme dans Myst, par exemple, pour épargner au joueur les innombrables allers et retours dans les couloirs labyrinthiques de Cerberus. Par contre, les concepteurs ont mis en oeuvre une interface intuitive et des objets faciles à identifier et à collecter. Lorsqu'une interaction est possible, pour combiner deux objets entre eux, ou pour interagir avec un élément du décor ou avec un autre personnage, vous n'aurez pas besoin de cliquer partout ni de courir dans tous les sens sans savoir quoi faire. Par exemple, un trombone doit être déformé par le marteau pour se transformer en épingle, à un moment du jeu. En cliquant sur le trombone, dans l'inventaire, l'option "utiliser le marteau" apparaît, à condition, bien sûr, d'avoir déjà récupéré le marteau auparavant. C'est pratique et plein de bon sens !
Le jeu est d'une certaine façon très (trop ?) linéaire, au point que certaines actions ne peuvent avoir lieu qu'à un moment précis, ce qui enlève un peu de cohérence au jeu. L'intrusion de la musique pendant les dialogues est un autre élément gênant, mais qui se corrige facilement en règlant la musique à 50% ou moins, afin de bien entendre les dialogues. Les sous-titres activés peuvent aussi corriger cet inconvénient, si vous voulez garder le volume du son élevé. Vous disposez de 34 créneaux pour effectuer vos sauvegardes, ce qui est d'un confort plus élevé que la moyenne des jeux du même type. Pour quitter le jeu, il vous suffira d'appuyer sur F8, puis "quitter le jeu" pour revenir sur votre bureau.
C'est donc un gameplay plutôt très correct que propose cet opus. Bien entendu, il n'y a pas de map, comme c'est la "règle" dans la plupart des jeux d'aventure. Ce sera donc à vous de la dessiner, afin d'apprendre à vous repérer facilement dans cet environnement aux décors variés, accessibles par quatre ascenseurs. Mais pour tout joueur de jeu d'aventure, l'exploration est l'un des plaisirs du jeu. Dernière précision, il n'y a pas de game over, ce qui est une bonne nouvelle. Vous disposez de tout votre temps pour résoudre les énigmes, et tant pis pour les puristes qui y verront une atteinte à la cohésion du jeu, surtout en deuxième partie de l'aventure.

The Orion Conspiracy apporte une vraie touche d'originalité dans ce type de jeu. On peut diviser cette aventure en deux parties égales.
Dans un premier temps, vous allez mener une enquête et explorer les lieux. La base compte une vingtaine de personnes, dont une quinzaine que vous allez interroger. Les questions ne varient guère d'un personnage à l'autre, et la monotonie des couloirs peut lasser le joueur. Mais au fil de votre investigation, vous allez vous rendre compte que la recherche de la vérité concernant le meurtrier (ou la meurtrière) et ses mobiles ne sont qu'un aspect de votre enquête. Peu à peu, une sombre conspiration émerge au-dessus de la loi du silence, où il est question d'avenir de l'Humanité, d'un inquiétant complot dont la clé est le mystérieux trou noir.
Dans la seconde partie, le jeu s'accélère et prend l'apparence d'un jeu d'action, presque d'un survival horror. Mais cela reste un jeu d'énigmes et d'inventaire : pas de shoot, pas de courses en temps limité ni de simulation de vol à bord d'un vaisseau spatial. Il y a bien du tir, du pilotage, de l'action, mais le tout géré par des cinématiques plutôt agréables, que certains pourraient trouver un peu longuettes, et qui prolongent l'intrigue avec bonheur.
Les personnages sont essentiellement dessinés. Il n'y a pas de Full Motion Video ici, comme cela était la mode au milieu des années 1990. Et c'est tant mieux ! Chaque personnage a une personnalité propre, des caractéristiques identifiables et qui aident à comprendre les énigmes à résoudre. Au passage, aucun n'est très attachant, mais la seconde partie nous permet de comprendre pourquoi. Il y a l'agent de sécurité raciste et violent, le cuisinier aussi amoureux de son poulet curry que de sa femme, la scientifique bornée et coupée de tout sentimentalisme, la nymphomane qui collectionne les hommes, l'agent double, et même deux chiens qui vagabondent un peu partout, dont un qui a le nom d'un avocat célèbre. ^^
Le jeu est résolument adulte, avec des répliques qui ne plairont pas à tout le monde. Mais l'accumulation de jurons et de paroles vertes n'est pas une caution complaisante gratuite. Vous aurez l'occasion de découvrir que les personnes les plus grossières ne sont pas forcément les plus dangereuses.
Attention, les voix françaises sont particulièrement désagréables. Le ton de certaines répliques prête à rire, parfois, tant le texte est annoné plutôt que dit. Ce défaut est assez récurrent dans la plupart des jeux doublés à cette période, avec une mention spéciale à l'Enigme de Maître Lu, qui bat tous les records de textes sabordés. Mais là n'est pas l'intérêt majeur de cet opus. Une fois que vous aurez fait abstraction de ce détail, vous serez conquis par l'aventure.
Enfin, les décors méritent un petit commentaire. Si les corridors sont d'une sinistre monotonie, certains lieux sont particulièrement bien rendus, très bien dessinés. Le bar, avec son ambiance discothèque, la salle de contrôle, les jardins arborant une flore et des cascades reconstituées par les scientifiques, apportent une touche apaisante là où certains lieux sont glaçants, à l'image de ce que peut être une base scientifique en milieu hostile. Les détails de l'astéroïde sont également bien rendus, et le survol de la base au cours des cinématiques donne un aperçu intéressant de l'étendue de ces lieux que vous arpentez dans tous les sens. Coup de chapeau à l'équipe de graphistes du studio Divide by Zero.

En 1995, la Compagnie Divide by Zero a édité un autre jeu de science fiction dans le domaine de l'aventure, Guilty. Le thème de l'espace et des aliens est probablement celui qui est le plus présent dans les catalogues de jeux d'aventure, en 1995. Que ce soit Azrael's Tear ou Mission Critical, ou avec des intonations comiques dans le dernier opus de la saga des Space Quest ou avec Aliens : A Comic Book adventure, le jeu d'aventure s'est tourné vers l'infiniment grand pour créer des histoires pleines de rebondissements où le souci de vraisemblance se dissout dans une dimension où la science et la rationnalité cèdent la place au "Tout est possible". C'est en 1995, également, que Dark Seed 2 vient apporter une suite aux mésaventures de Mike Dawson, que l'univers de Lovecraft est remis à l'honneur avec Prisoner of Ice . C'est aussi cette année-là que le formidable opus The Dig vient illustrer cette vogue du spatial.
Des jeux hybrides, comme The Last Dynasty, mi-aventure, mi-action, ou le soft atemporel The Journeyman Project : Buried in Time, puisent encore leur inspiration dans la science fiction. On peut également citer ce véritable O.V.N.I., au sens propre comme au sens figuré (objet vidéoludique non identifié), Welcome to the future, un soft à redécouvrir par la même occasion. Même dans les Myst-likes, l'espace donne des ailes aux créateurs, avec The Daedalus Encounter, en attendant la fabuleuse adaptation de l'oeuvre de Arthur C. Clarke, l'année suivante, avec le chef-d'oeuvre Rama. Ce tour d'horizon des jeux d'aventure édités en 1995 est loin d'être exhaustif. Pour revenir à The Orion Conspiracy, et pour conclure, il est bon de savoir que c'est un jeu qui peut mettre un certain temps à accrocher le gamer, mais qui devient addictif en accélérant le rythme, au grè des rebondissements, et qui saura vous aspirer comme dans un trou noir.

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