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The 11th Hour
Série
Date de sortie
12/1995 (
)

Genre
Développement
Adaptation française
Distribution en Europe
Distribution au Benelux
Systèmes

Dosbox
Compatible avec la version 0.74
#curseur #decors2dmodel #enquete #epouvante #fmv #manoir #objets2dmodel #vuesubj
Le scénario
The 11th Hour est la suite directe du jeu The 7th Guest, qui avait fait l'effet d'une bombe deux ans plus tôt, en 1993. Autant dire que cette "sequel to 7th guest" était âprement attendue par une légion de fans en quête de puzzles inédits et de sensations fortes.
L'histoire prend place 70 ans après le premier opus, c'est-à dire de nos jours (enfin, en 1995). Dans ce jeu à la première personne, vous incarnez Carl Denning, un jeune homme sportif à la recherche de son ex petite amie mystérieusement disparue, Robin Morales. A la suite du passage d'un visiteur non identifié, Carl se retrouve en possession d'un petit ordinateur portable, le game book, qui lui révèle des indices en temps réel. C'est vers le manoir du sinistre Henry Stauf que commence son enquête. Armé de sa seule lampe de poche, de son game book et d'une immense dose de réflexion, il (vous) devra rassembler toutes les pièces du puzzle que Stauf lui même a conçu pour comprendre ce qui est arrivé à Robin Morales.
Le gameplay
Pour celles et ceux qui ont expérimenté The 7th Guest, le jeu n'est pas dépaysant: ce sont les mêmes décors, les mêmes pièces du manoir, et la plupart des mêmes musiques. On ne s'en plaindra pas. Les décors en 2D et les thèmes musicaux sont fabuleux, et participent de l'ambiance gentiment glauque du jeu. Par contre, les puzzles et les casse-têtes sont totalement inédits. Un puzzle par pièce, soit une bonne quinzaine. La nouveauté, c'est que les pièces ne s'ouvrent pas automatiquement au fur et à mesure de votre résolution de puzzles. Stauf a concocté un véritable parcours du combattant, avec des énigmes à résoudre sous forme d'une chasse au trésor. A chaque fois que vous cliquez sur le bon objet, un signal lumineux vous prévient qu'un nouvel indice est noté sur votre game book. Une charade, une phrase mystérieuse, un anagramme, une série de lettres ou de chiffres, tels sont les ingrédients de ces énigmes dont la résolution débloque de nouveaux accès, l'ouverture de nouvelles pièces, et surtout, un extrait de cinématique permettant, peu à peu, de comprendre les ficelles d'un scenario sophistiqué. Très vite, vous comprendrez que la disparition de Robin n'est qu'un événement parmi tant d'autres, et les personnages passés et présents se croisent, tissant la toile d'une intrigue complexe. Et c'est Stauf lui-même qui en est le maître d'oeuvre. Pas étonnant quand on sait que Stauf est l'anagramme de Faust. De puzzles en énigmes résolues, vous irez de découvertes en découvertes, que des cinématiques de plus en plus précises viendront récompenser.
Les acteurs sont crédibles, avec une mention particulière pour Stauf, campé par Hirschboeck. Comptez de nombreuses heures d'occupation avec ce titre. Vous aurez le loisir de réexaminer les cinématiques et de regarder la galerie de bonus que le menu propose.
Un petit bémol pourtant : les déplacements sont très lents, que ce soit dans les phases d'exploration à la vue à la première personne ou que ce soit au cours des puzzles. La plupart des forums évoquent ce problème de lenteur, et mettent l'accent sur l'énigme du train. Pour ma part, ce n'est pas cette énigme qui m'a parue la plus lente, mais plutôt celle du sang et du miel, ou même celle de la maison de poupée. Mais comme la musique génialissime du maestro George Allistair Sander, alias "The Fat Man", nous accompagne du début à la fin, cette lenteur finit par devenir une langueur agréable, qui favorise l'immersion dans l'histoire.
Au final, cette suite du jeu culte s'avère très réussie, même si le niveau rehaussé de la difficulté pourrait rebuter certains joueurs. The 7th Guest reste, encore aujourd'hui, une des références majeures du jeu d'aventure-réflexion. On pourrait même y voir des similitudes avec le gameplay de Myst, mais à la diffèrence du premier nommé, vous ne resterez pas longtemps seul, entre apparitions fantômatiques et la voix railleuse de Stauf vous épiant et vous défiant au gré de vos essais et de vos recherches. Un jeu qui vaut aussi par son humour noir rendu par des effets spéciaux dignes des séries B de l'époque. La rape à fromage dissimulant des doigts sectionnés mais frénétiques, la boucle d'oreille posée à côté d'une oreille tranchée, voilà quelques-unes des surprises qui vous attendant au cours de cette nouvelle exploration du manoir de Stauf.
On ne change pas une équipe qui gagne
Il ne serait pas digne de terminer cette fiche sans évoquer l'équipe qui a mis au point ce grand classique du jeu video. The Fat Man a déjà été mentionné plus haut. Celui-ci avait composé les thèmes de The 7th Guest, et a poursuivi sur ce titre. Matthew Costello a écrit le scenario, et David Wheeler en a supervisé la réalisation. Rob Landeros en a été le directeur artistique. Finalement, c'est quasiment l'équipe de The 7th Guest qui a participé à sa suite. Comme dit l'adage: on ne change pas une équipe qui gagne.
D'ailleurs, ce titre reste inconditionnellement l'un des plus célèbres, dans sa catégorie, et une version ipad est disponible pour une nouvelle génération de joueurs, depuis 2011. On n'a décidèment pas fini d'entendre parler de la onzième heure.
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The 11th Hour est la suite directe du jeu The 7th Guest, qui avait fait l'effet d'une bombe deux ans plus tôt, en 1993. Autant dire que cette "sequel to 7th guest" était âprement attendue par une légion de fans en quête de puzzles inédits et de sensations fortes.
L'histoire prend place 70 ans après le premier opus, c'est-à dire de nos jours (enfin, en 1995). Dans ce jeu à la première personne, vous incarnez Carl Denning, un jeune homme sportif à la recherche de son ex petite amie mystérieusement disparue, Robin Morales. A la suite du passage d'un visiteur non identifié, Carl se retrouve en possession d'un petit ordinateur portable, le game book, qui lui révèle des indices en temps réel. C'est vers le manoir du sinistre Henry Stauf que commence son enquête. Armé de sa seule lampe de poche, de son game book et d'une immense dose de réflexion, il (vous) devra rassembler toutes les pièces du puzzle que Stauf lui même a conçu pour comprendre ce qui est arrivé à Robin Morales.

Pour celles et ceux qui ont expérimenté The 7th Guest, le jeu n'est pas dépaysant: ce sont les mêmes décors, les mêmes pièces du manoir, et la plupart des mêmes musiques. On ne s'en plaindra pas. Les décors en 2D et les thèmes musicaux sont fabuleux, et participent de l'ambiance gentiment glauque du jeu. Par contre, les puzzles et les casse-têtes sont totalement inédits. Un puzzle par pièce, soit une bonne quinzaine. La nouveauté, c'est que les pièces ne s'ouvrent pas automatiquement au fur et à mesure de votre résolution de puzzles. Stauf a concocté un véritable parcours du combattant, avec des énigmes à résoudre sous forme d'une chasse au trésor. A chaque fois que vous cliquez sur le bon objet, un signal lumineux vous prévient qu'un nouvel indice est noté sur votre game book. Une charade, une phrase mystérieuse, un anagramme, une série de lettres ou de chiffres, tels sont les ingrédients de ces énigmes dont la résolution débloque de nouveaux accès, l'ouverture de nouvelles pièces, et surtout, un extrait de cinématique permettant, peu à peu, de comprendre les ficelles d'un scenario sophistiqué. Très vite, vous comprendrez que la disparition de Robin n'est qu'un événement parmi tant d'autres, et les personnages passés et présents se croisent, tissant la toile d'une intrigue complexe. Et c'est Stauf lui-même qui en est le maître d'oeuvre. Pas étonnant quand on sait que Stauf est l'anagramme de Faust. De puzzles en énigmes résolues, vous irez de découvertes en découvertes, que des cinématiques de plus en plus précises viendront récompenser.
Les acteurs sont crédibles, avec une mention particulière pour Stauf, campé par Hirschboeck. Comptez de nombreuses heures d'occupation avec ce titre. Vous aurez le loisir de réexaminer les cinématiques et de regarder la galerie de bonus que le menu propose.
Un petit bémol pourtant : les déplacements sont très lents, que ce soit dans les phases d'exploration à la vue à la première personne ou que ce soit au cours des puzzles. La plupart des forums évoquent ce problème de lenteur, et mettent l'accent sur l'énigme du train. Pour ma part, ce n'est pas cette énigme qui m'a parue la plus lente, mais plutôt celle du sang et du miel, ou même celle de la maison de poupée. Mais comme la musique génialissime du maestro George Allistair Sander, alias "The Fat Man", nous accompagne du début à la fin, cette lenteur finit par devenir une langueur agréable, qui favorise l'immersion dans l'histoire.
Au final, cette suite du jeu culte s'avère très réussie, même si le niveau rehaussé de la difficulté pourrait rebuter certains joueurs. The 7th Guest reste, encore aujourd'hui, une des références majeures du jeu d'aventure-réflexion. On pourrait même y voir des similitudes avec le gameplay de Myst, mais à la diffèrence du premier nommé, vous ne resterez pas longtemps seul, entre apparitions fantômatiques et la voix railleuse de Stauf vous épiant et vous défiant au gré de vos essais et de vos recherches. Un jeu qui vaut aussi par son humour noir rendu par des effets spéciaux dignes des séries B de l'époque. La rape à fromage dissimulant des doigts sectionnés mais frénétiques, la boucle d'oreille posée à côté d'une oreille tranchée, voilà quelques-unes des surprises qui vous attendant au cours de cette nouvelle exploration du manoir de Stauf.

Il ne serait pas digne de terminer cette fiche sans évoquer l'équipe qui a mis au point ce grand classique du jeu video. The Fat Man a déjà été mentionné plus haut. Celui-ci avait composé les thèmes de The 7th Guest, et a poursuivi sur ce titre. Matthew Costello a écrit le scenario, et David Wheeler en a supervisé la réalisation. Rob Landeros en a été le directeur artistique. Finalement, c'est quasiment l'équipe de The 7th Guest qui a participé à sa suite. Comme dit l'adage: on ne change pas une équipe qui gagne.
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