Solution de Croisière pour un cadavre
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Imaginez la colère et la déception de Niklos et de sa femme Rébecca ! Niklos avait ensuite invité Désiré sur cette croisière, soi-disant pour lui présenter des excuses. En fait, tout semblait tourner à l'envers. C'est Désiré qui aurait dû mourir, assassiné par Niklos. L'affaire devenait confuse. Elle le fut encore plus par la suite, puisque je collectai de la part de chacun des accusations plus ou moins loufoques, et toutes différentes...

JLR : Comment cela ?

RD : Et bien, vers 16 h 05 commença la ronde des délations. Pensez donc, je me suis promené sur le pont, pour réfléchir, passant et repassant devant les cabines de tous mes suspects. Et à chaque fois : •• pssstt, entrez dans ma cabine, commissaire... j'ai des révélations de la plus haute importance à vous faire ! »

JLR : Profitons-en pour faire le point. En un mot, qui accusait qui ?

RD : Vous allez voir, ce n'était pas simple. Rébecca accusait Rose d'avoir tué Niklos pour le punir d'avoir fait chasser Raphaël il y a bien longtemps. Daphné soupçonnait quant à elle le père Fabiani. Elle me déclara: •• Fabiani avait perdu une grosse somme en jouant au poker contre Niklos... Et lorsque je l'ai croisé, le soir du crime, il avait quelque chose dans la poche, une arme sans doute Fabiani mettait en doute l'honnêteté de Suzanne : "Elle m'a forcé à la faire invité dans cette croisière c'est à coup sûr pour se venger de Niklos. » Rose, enfin, sans doute au courant de la liaison entre son mari et Rébecca, accusait cette dernière. En conclusion, tout le monde soupçonnait tout le monde, et seule Suzanne était à mon avis hors de cause... Elle ne se serait pas jetée à la mer pour le simple plaisir de s'innocenter !

JLR : A votre place, j'avoue que j'y aurais perdu mon latin !

RD : Vous savez, pour un enquêteur, c'est quand tout devient obscur qu'il devient possible de repérer un éclair de clarté. C'est pourquoi je continuai môn enquête, laissant de côté toutes ces accusations, certes fondées, mais que ne renforçaient aucune preuve réelle. J'ai rencontré Suzanne. Cela m'a permis de faire la lumière sur la mort de Mercedes, la première femme de Niklos. L'accident de la mère de Daphné n'en était pas un. Niklos avait engagé un homme pour la tuer. D'où la lettre de demande de paiement. Dans le hall arrière, je questionnai aussi Désiré. Mais l'homme ne parla pas beaucoup... A 16 h 20, je trouvai, dans ma cabine, un mot d'Hector. II me demandait de le rejoindre au plus vite.

JLR : Lui aussi avait quelque révélation plus ou moins fantaisiste à faire ?!

RD : Détrompez-vous, ce qu'il allait me dire devait être très sérieux puisque je le trouvai sur son lit, blessé à mort par le coupable que je cherchais. Et savez-vous ce qu'il me dit avant de rendre l'âme ? « Ce n'était pas le corps de Niklos... L'assassin est... »» Il était 16 h 40 et je commençai à entrevoir la réalité. Si Niklos n'était pas Niklos, qui était Niklos ? Ou plutôt, la vraie question, qui était mort, à qui appartenait ce cadavre que je n'avais vu que quelques secondes?

JLR : Cela voudrait-il dire qu'un passager clandestin se cachait sur le bateau, un coupable qui ne fût pas encore dans la liste de vos suspects ? Peut-être l'homme que vous aviez entr'aperçu, descendant vers les coursives ?

RD : C'était le plus probable ! Et il fallait dès lors que j'inspecte le navire de fond en comble. Je commençai mon exploration dans la coursive et atteignis bientôt la cuisine. Au milieu de la pièce se trouvait un grand meuble bleu. Sur l'étagère, tout en haut, je mis la main sur un ouvre-boîte. A côté, une trappe menait à la cale. J'y descendis et dénichai un pied-debiche. L'idée me vint alors d'ouvrir l'une des caisses. Dedans, des boîtes de conserves qui contenaient... des grenades ! Il était 16 h 40. Mais ce ne fut pas la seule découverte intéressante. Dans la salle des machines, à 17 h 00, je trouvai aussi un tournevis. Je l'empochai, car j'avais une petite idée derrière la tête...

JLR : Un peu de mécanique ?

RD Non, mais du travail de précision quand même ! Voyezvous, dans le fumoir. j'avais depuis longtemps repéré un projecteur qui ne fonctionnait pas. J*étais aujourd'hui bien décidé à le remettre en marche. sachant que le vieux film qui traînait par là avait sûrement trait au passé. Or, c'est bien du passé que f avais jusque là tiré le plus d'informations ! La remise en état du projecteur fut chose facile et bientôt, je vis se jouer devant moi une scène vieille de plusieurs années. Un homme, un artiste, faisait son spectacle, maniant avec dextérité une marionnette. Et cet homme, il ressemblait à s'y méprendre à Désiré Gros Jean. Et derrière, dans le public, la femme qui apparaissait, c'était Merceries, Merceries dont j'avais vu il y a peu la photo dans la coupure de journal...

JLR : Vous voulez dire que Désiré était un ancien artiste de music-hall et que Merceries le connaissait ?

RD : Pour le moment, je ne tirai aucune conclusion hâtive de tout cela.
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