DINAMIC
Jeux (29)
1990
Narco Police
Édition1990
Navy Moves
Développement, Édition1990
Satan
Développement, Édition1991
Hammer Boy
Développement, Édition1992
Mega Phoenix
Développement, Édition1992
Risky Woods
Développement1997
Combat Chess
Distribution en Espagne1997
Kick Off 98
Distribution en Espagne, Édition1997
Pro-Pinball 2 : TimeShock !
Distribution en Espagne1997
Speed Demons
Édition1998
101 : Juin 44 - La 101ème en Normandie
Distribution en Espagne1998
Enemy Engaged : Apache/Havoc
Distribution en Espagne1998
Fields of Fire : Déterrez la hache de guerre
Distribution en Espagne1998
Get Medieval
Distribution en Espagne1998
Peugeot Sport Grand Touring
Distribution en Espagne1998
Rage of Mages
Distribution en Espagne1998
Shogo : Mobile Armor Division
Distribution en Espagne1998
The Golf Pro
Distribution en Espagne1998
Tribal Rage
Distribution en Espagne1999
Castrol Honda Superbike 2000
Distribution en Espagne1999
Ford Racing
Distribution en Espagne1999
Mig Alley
Distribution en Espagne1999
Pizza $yndicate
Distribution en Espagne1999
Sega Rally 2 Championship
Distribution en Espagne2000
Beetle Crazy Cup
Édition2000
Carl Lewis Athletics 2000
Développement2000
Enemy Engaged : RAH-66 Comanche versus Ka-52 Hokum
Distribution en Espagne2000
Toyland Racing
Édition2001
The Moon Project
Distribution en Espagne
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Autres noms : Dinamic Software, Dinamic Multimedia
Ils programment leurs premiers jeux dans un chalet à Boadilla del Monte, trente kilomètres à l'ouest de Madrid (voir Trivia 2). Les premiers succès arrivent rapidement : Abu Simbel Profanation, Camelot Warriors, West Bank...Pour illustrer la jaquette du jeu de boxe Rocco (1985), ils font appel au dessinateur de bandes de dessinées Alfonso Azpiri, qui va devenir l'illustrateur emblématique du jeu vidéo espagnol (ainsi que Luis Royo dans une moindre mesure, lui aussi pour Dinamic). Ils décrochent des accords de distribution au Royaume-Uni avec Gremlin et Mastertronic, mais pour Army Moves et Game Over, c'est avec Ocean / Imagine qu'ils signent, ce qui améliore sensiblement leur distribution. Les jeux d'action Dinamic se présentent souvent sous la forme de deux parties distinctes (une par face de cassette, le format dominant en Espagne), techniquement irréprochables mais au niveau de difficulté parfois sauvage. Ils ont également à leurs actifs quelques jeux de sport comme Fernando Martin Basket Master, une des plus grosses ventes pour un jeu espagnol. En 1989, Dinamic est au sommet de son succès, et un acteur majeur du jeu vidéo espagnol, aux côtés d'Opera Soft et Topo Soft. Ils sont alors installés au 29ème étage de la Torre de Madrid, l'un des plus grands gratte-ciels de la capitale. Mais comme leurs concurrents, ils se concentrent trop sur le ZX Spectrum et le CPC et anticipent mal le développement des systèmes 16 bits et la concurrence féroces des éditeurs étrangers. Le rythme des sorties chute en 1990 et dépend alors en partie d'équipe externes comme Zeus Soft et le studio uruguayien Iron Byte.
En 1992, après la sortie de Risky Woods, Dinamic est exsangue. Le groupe d'édition HobbyPress injecte du capital pour les relancer sous le nom de Dinamic Multimedia. Ils diversifient alors leur production avec des CD-ROMs culturels (La edad de oro del pop español) et des jeux, les plus notables étant ceux de la série PC Fútbol, très populaire en Espagne et Amérique latine, mais inconnue ailleurs. Hélas, des échecs commerciaux comme celui du jeu en ligne La Prisión (voir Trivia 3) les poussent à fermer définitivement leurs portes le 24 septembre 2001. RIP
Adresse (1989) : Dinamic Software, Pza. de España, 18. 28008 Madrid
Adresse (2001) : Dinamic Multimedia, S.A., c/ Saturno 1. 28224 Pozuelo de Alarcón
Adresse (GE) : Drehbahn 52, 20354 Hamburg
Trivia 1
Pour être plus précis, leurs premiers logiciels, Yenght et Artist, sont sortis avec le label Dinamic en 1984, mais la compagnie Microdigital Soft n'a été fondée de façon formelle qu'en 1986.
Trivia 2
Le chalet est depuis surnommé la "mansión Dinamic".
Trivia 3
Ce jeu, qui comme son nom l'indique se situait dans une prison, était adapté et commercialisé en France sous le nom Prison par Cryo Networks, qui fermera à son tour l'année suivante. Peut-on parler de malédiction carcérale ?
Pour en savoir plus